Question de principes - Histoires de Sexe

Question de principes

... la Police de Mœurs qui faisait sa ronde.

— C’est bon, continuez, continuez ! Mélangez bien vos principes ! Bonne fornification !
— Merci, monsieur l’agent…

Bien qu’un peu coupé dans son élan, Marcelin se remet aussitôt à l’ouvrage et il ne faut guère de temps pour que, dans une même communion sacrée, ils jouissent en même temps, et qu’il inonde le vagin détrempé de son amante, offrant son sperme pour la plus grande gloire de la Vraie Religion.

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Main dans la main, ils font le tour du lac artificiel en forme de phallus. Ils reçoivent les salutations des flâneurs, les cuisses luisantes de Marceline, maculées de traînées de sperme frais, ne laissent pas trop de doute sur ce qu’ils viennent de faire, il y a peu de temps. En ces temps de croisade, il est bien vu d’être un peu ostentatoire. Certaines femmes n’hésitent pas à ôter leurs déjà trop courtes mini-jupes pour montrer à tous une belle fente qui a été honorée comme il se doit ! Il est de bon goût que le sperme soit à l’honneur.

— Ah oui, tu te souviens de mon grand-oncle, Marcelan ?
— L’original qui vit dans la montagne ?
— Oui, c’est lui. Enfin, c’était lui… Eh bien, il est mort la semaine dernière. Le notaire m’a envoyé un carton avec diverses affaires qu’il m’avait destinées.
— Ah bon ? Des trucs intéressants ?
— Des vieilleries surtout. Je te les ferai voir si tu veux…
— Pourquoi pas…

Ils continuent le long du petit chemin balisé. Ils croisent souvent d’autres couples très occupés dans ...

... leurs dévotions, la plupart du temps, à même la pelouse, et parfois sur les bancs. Ça amuse beaucoup Marceline, qui ne se gêne pas de commenter les pratiques et les positions. Au détour du chemin, Marcelin change de conversation :

— Tu as prévu quoi pour ce week-end, ma chérie ?
— Rien de spécial, sauf toi !
— Merci ! Que dirais-tu d’aller en bordure de mer ?
— Évite le sable, car ça fait mal quand on fait l’amour !
— Il n’y a pas que la baise quand on va quelque part ! De plus, pour moi aussi, le sable, c’est douloureux ! C’est abrasif !

Elle le regarde, moqueuse :

— Il n’y a pas que la baise ? Ah bon ?
— On peut aussi se balader comme maintenant, non ?
— Avant ou après une bonne partie de baise ?
— Entre deux bonnes parties de baise !

Elle rit de la réponse. Soudain elle change de conversation :

— Au fait, tu te souviens de Nathan ?
— Oui, avec un nom si différent, on ne peut que s’en souvenir ! De plus, il travaille dans la même entreprise que moi. Un de tes nombreux soupirants !
— Pff, il est con, lui ! Mais non, tous les bonshommes que je croise ne sont pas mes amants !
— Je t’ai parlé de soupirant, pas d’amant…
— C’est du pareil au même ! Je ne peux résister à un soupir d’amour… Euh… avant toi, je ne pouvais pas résister à un soupir d’amour !

Marcelin sourit du lapsus, il n’est pas dupe, il demande :

— Donc, ton Nathan ?

Rassurée, Marceline sauteillico sur la perche tendue :

— Eh bien, lui et ma cousine Marcelinette, ma petite-cousine ...