Le miroir de Claude (2) - Histoires de Sexe

Le miroir de Claude (2)

J’étais vraiment bien dans ma maison. Comme mon ancêtre Claude, et probablement d’autres avant lui·elle, j’alternais désormais entre des existences masculines et féminines. Me constituer une garde-robe féminine ne fut pas un problème en soi en ce début de XXIe siècle, le développement du commerce de détail et du e-commerce ainsi que le caractère unisexe de certains vêtements me permirent rapidement d’arriver à mes fins. Je découvris le caractère agréable de porter des dessous féminins et les adoptai aussi du coup quand j’étais en homme.

Comme pour Claude, Gwenaëlle l’emporta avec le temps sur Gwenaël. Et c’est dans ce cadre que j’eus à même d’explorer ma sexualité féminine. Pour rencontrer des hommes (mais aussi des femmes), je décidai d’aller vers Rennes, de l’autre côté de la forêt plutôt que de retourner à Vannes où je ne voulais prendre aucun risque d’être apparenté à mon côté masculin si quelqu’un faisait le rapprochement, quoique j’aurais pu dire que nous étions frères et sœurs.

Avant de commencer à aller chasser en vue de rapports sexuels, j’avais naturellement testé mon corps féminin en solo avec masturbation, godage et avait trouvé cela très bon, me rendant compte de l’intensité énorme de l’orgasme féminin par rapport au masculin.

Étant Gwenaëlle, je découvris avec mes amants hommes les plaisirs de la fellation, du coït vaginal et anal, mais aussi un jour la double pénétration quand j’avais deux amants. Avec les femmes, c’était caresses, léchages de ...

... vulve voire pénétrations avec gode, mais pas forcément systématiquement, le bonheur de l’amour entre femmes peut se passer de cet acte (ce que certains hommes ont du mal à comprendre).

Le fait de faire l’amour en tant que femmes et d’être femme me fit prendre conscience de bien des choses vis-à-vis de mon existence d’homme. Je réalisai que même étant Gwenaël, j’avais toujours eu en moi un côté féminin. Cette prise de conscience m’incita aussi à tenter de nouvelles expériences pour Gwenaël, en ayant tout d’abord des rapports homosexuels.

Si la fellation ne change pas grand-chose en ressenti homme ou femme, je découvris que la sodomie avait une dimension supplémentaire quand on la reçoit en tant qu’homme, le massage de la prostate par la bite de l’enculeur en étant probablement la raison. Je ne sais pas combien d’hommes dits hétérosexuels n’ont jamais reçu de sodomie dans le monde, mais ce pourcentage important montre qu’une grosse partie de la population mondiale loupe quelque chose. Cela dit, il faut qu’il s’agisse naturellement de rapports consentis et entre adultes.

Toujours en Gwenaël et pour explorer encore plus loin la transgression, je me travestis aussi en femme tout en restant physiologiquement homme. L’idée était là d’avoir des rapports avec d’autres travestis, mais aussi de trouver des femmes voulant avoir de rapports avec des travestis. Ce dernier point fut plus difficile à réaliser, mais quel bonheur d’être travesti et de se faire prendre par femme avec un ...