La fin du milieu
Datte: 30/11/2020,
Catégories:
ff,
cérébral,
sf,
Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe
... corps noir, tache noir sur corps clair. Un rire cristallin résonna dans le pont-salon.
— Qu’est-ce qui te fais rire ?
— Ta culotte… Vraiment trop !
— Tu m’avais dit… gronda Susan.
Elle se précipita sur Gladys et voulut la frapper sur la poitrine. La petite asiate lui attrapa les poignets. Une lutte sans merci s’engagea, entrecoupée et des vociférations faussement colériques. Lutte héroïque qui dura au moins trente secondes et qui se termina, sans vainqueur, lorsque leurs corps se joignirent.
— T’as raison, elle est vraiment horrible cette culotte.
— Tu veux essayer une des miennes.
— Je crois que j’ai une meilleure idée.
— Ah bon ! Laquelle ?
— Tout à l’heure. Si on reprenait où on en était restées.
— Oui, mais y’a plus de crevette !
— T’es bête !
Leurs bouches se connectèrent. Commença un jeu de lèvres singulier. Dégustation communes, étirages, aspirations, léchages voire mordillements. Alors que leurs monts, leurs ventres, leurs seins étroitement accolés restaient inactifs, toute leur sensualité vibrait à travers cet étonnant ballet dento-linguo-labial. Efficacité redoutable.
Susan sentait ses tétons durcir de plaisir et ceux tout aussi roides de sa compagne pénétrer ses mamelons. Quant à sa vulve, sa culotte était trempée de cyprine. Les doigts fins qui agaçaient le lobe de ses oreilles lui causaient un trouble très agréable. De son côté, elle guettait les réactions de Gladys à ses menées le long de son échine. Ses doigts musardaient de part et ...
... d’autre de cette colonne vertébrale, stoppant leur progression après chaque frissonnement, revenant en arrière pour vérifier si l’effet se reproduisait.
Sous ce petit jeu pervers, le corps de Gladys se trémoussait engendrant des frottements grisants de parcelles érotisantes de leurs anatomies. Hausse générale des températures.
— On pourrait pas s’installer plus confortable ? insinua Gladys en se décollant.
— Si tu veux, je commence à avoir des crampes.
— Alors viens dans ma cabine. Tu pourras essayer mes culottes. Au fait, c’était quoi ta meilleure idée ?
— Ben, répondit-elle en rougissant un tout petit peu, je pensais qu’on n’en avait pas vraiment besoin. Tu crois pas que le plus simple, ce serait de les ôter.
Le jeune asiatique fit mine de réfléchir. Sans que rien ne le laisse prévoir, elle crocheta la jambe de l’Italienne. Elle accompagna leur chute. Elles tombèrent gracieusement sur la moquette.
— T’as raison ! On n’a pas besoin de culotte. Et on n’a pas besoin non plus d’aller jusqu’à ma cabine.
Le dernier mot prononcé, Gladys agissait. Ses incisives se refermaient sur le coton synthétique de la culotte U.S.D. de sa partenaire. Accompagnant sa descente buccale, ses doigts vaporeux slalomaient le long des cuisses, des jambes, des mollets, des pieds jusqu’au bout des orteils. Son travail accompli, elle se délesta du sous-vêtement et dit :
— À toi, now !
Mutine, Susan inversa la méthode sans faire de discours inutile. Elle saisit le morceau de tissu ...