1. Marchand d'illusions 1


    Datte: 30/11/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    Rentrés bredouilles de la pêche hier, nous avons pêché aujourd’hui,en quelques minutes, de quoi faire une friture pour quatre. Aimé et moi, Jean, décidons de rentrer chez lui pour écailler et vider nos prises et pour surprendre agréablement Marie, 23 ans, sa compagne depuis deux ans et Julie, 20ans, la copine de Marie. Nos deux belles apprécieront car, au retour de leur interminable shopping du samedi, elles pourront s’asseoir à table et déguster le repas du soir que nous aurons préparé en cuisine.
    
    Une voiture s’arrête sous la fenêtre de la cuisine où nous nous affairons en dégustant une bière. Etrange, nos chéries se font reconduire et rentrent beaucoup plus tôt que prévu. Le chauffeur, un grand gaillard d’une trentaine d’années, confie une valisette à chacune et les suit avec deux valisettes de même modèle. Nous nous regardons
    
    -Tu attends de la visite?
    
    -Non, qu’est-ce que ce type qui débarque chez moi à l’improviste avec tous ces bagages? Marie est imprévisible. Ecoute-les discuter comme de vieilles connaissances. Ne bougeons pas. Elles nous croient au bord de la rivière. Par le passe-plats nous saurons vite ce que nos deux femmes mijotent.
    
    Car je dois préciser que Marie et Aimé ont décidé de travailler à me rapprocher de Julie et à m’unir à elle. Dans le fond cela n’est pas pour me déplaire. Au contraire! Julie est belle fille, gaie et avenante. Elle semble tenir à moi, son comportement est celui d’une fille amoureuse, sauf que…en dehors de quelques bisous ...
    ... furtifs, elle s’échappe chaque fois que je tente de l’étreindre. Dans la conversation avec nos hôtes elle sait m’aguicher, me tenter, mais ne m’accordera rien de concret avant le mariage. Pas question de batifoler ou de concéder d’importantes privautés, elle appâte mais elle a laissé clairement entendre que le garçon qui voudra la posséder devra d’abord l’épouser.
    
    Ce soir là nous avons dansé en petit comité sous l’œil attendri de Marie. Aimé m’a dit:
    
    -Allez, gars, fonce. C’est le moment, ouvre lui ton cœur, demande lui sa main.
    
    J’aurais aimé prendre mon temps, ne pas précipiter mon engagement. Je réussis à la serrer d’un peu plus près, je dépose un bisou dans son cou, je frôle ses gentils petits seins comme par inadvertance, je vois dans ses yeux son attente d’une promesse. Dans son dos, ma main a poussé le corps souple et léger vers le mien, mon ventre sent la chaleur du sien. Alors j’ ose: je dépose un baiser, le premier, sur ses lèvres. C’est une façon de lui dire mon désir sans avoir à prononcer de serment définitif, ma bouche étant occupée sur la sienne! Elle répond à mon baiser, gentiment avec une lueur de bonheur dans les yeux.
    
    Marie et Aimé nous ont laissés seuls. Je franchi mon Rubicon, j’appuie mes caresses sur son corps, dans son dos, autour de sa taille fine, sur l’arrondi dansant de ses fesses: je crois le moment arrivé de faire l’amour avec elle, elle est alanguie, s’abandonne mollement au travail de mes doigts, roule des yeux, embrasse, soupire, rit. « ...
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