Punition - Histoires de Sexe

Punition

... commence à apprécier de ne pas avoir à mener les opérations, pour une fois. Elle découvre que malgré les risques et inconvénients, se laisser faire peut avoir son charme…

— Déshabille-toi, lui intime sèchement Pacha.

À sa propre surprise, elle tergiverse, elle qui n’a jamais hésité à jouer de son corps pour stimuler ses victimes, elle répugne maintenant à s’exposer, à se soumettre entièrement. Alors que « Monseigneur » s’apprête à la relancer d’une réplique cinglante, elle se décide enfin, passant simplement sa robe par dessus sa tête pour la laisser tomber à ses pieds, avant de ramener sagement ses bras le long des flancs. Son corps glabre et musclé, une de ses fiertés, non pas tant pour son physique que pour le soin qu’elle a toujours pris à l’entretenir, n’est plus « recouvert » que de la trinité de petits bijoux sadiques pendus à ses tétons et son malheureux clitoris. De ses grands yeux noirs, elle suit maintenant les mâles mains du frère qui déploient sur son corps l’instrument de sa pénitence.

— C’est une version très personnelle de la chose, évidemment, commente doctement « Monseigneur », alors que son invitée s’est levée pour observer de plus près l’instrument. Elle m’a été inspirée par un texte fort ancien, pas particulièrement porté sur la chose, d’ailleurs, mais qui comportait tout de même un passage assez troublant, où une jeune fille se voyait imposé en pénitence le port d’une rose glissée dans sa culotte… Mais à l’origine, un cilice, c’était juste ...

... une peau de bête à poils rêches portée à même la peau – un genre d’abrasif, en somme. Pour ma part, je trouve ma version plus piquante !

Cependant, frère Thibault, ayant fini d’ajuster soigneusement l’instrument, se recule, dévoilant une sœur Cylisse enserrée d’un lacis de roses cuivrées aux tiges d’acier. Celles-ci, articulées en chaînettes, rampent sur le haut de ses cuisses, son pubis, passent entre ses jambes et ses fesses, remontent le long de son dos et de son ventre, pour venir se lover sur sa poitrine. Cruelle intimité de la chair et des épines, même si ces dernières ne sont heureusement qu’une version atténuée de leur modèle naturel…

— Par sécurité, il te suffit de tirer sur la rose entre tes seins pour défaire tout cela, précises encore Pacha. Évidemment, tu ferais mieux de t’en abstenir… Maintenant, tu peux remettre ta robe, si tu veux, ou alors rester comme ça jusqu’à la fin de la punition.

Devant l’indécision de sa victime, il précise, avec un soupçon de sollicitude :

— Si tu veux un conseil, mieux vaut pour toi éviter toute contrainte supplémentaire – le frottement du tissu sur les épines extérieures risque de faire bouger celles contre ta peau… Dans le même ordre d’idée, bouge lentement et sans mouvements brusques ! Et maintenant, reprends ton travail – commence par nous débarrasser des restes de cette malheureuse assiette, avant que quelqu’un ne se fasse mal…
— Oui, Monseigneur.

Braise rejoint quant à elle sa place, roulant toujours des hanches ...