1. Journal intime de Camille


    Datte: 21/11/2020, Catégories: ff, ffh, yeuxbandés, journal, Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    Samedi 12 janvier
    
    J’en ai plus qu’assez. De cette vie de merde. Deux mecs qui me baisent et me rebaisent. Je suis en parenthèses entre deux queues. Dominique est comme un père, protecteur, sûr de sa virilité, travailleur, honnête, fidèle ; CHIANT. Et l’autre, l’amant Alex est un enfant, cachottier, capricieux, joueur, gamin ; PÉNIBLE. Il fait tout en cachette de sa copine, Béryl. Elle est un peu distante, c’est pour ça qu’il se rapproche de moi apparemment. Me voilà entre un papa et un gosse ! Impossible de trouver quelqu’un de mon âge… Je vais foutre en l’air tout ça ! Un soir, je ne rentrerai pas. Dominique ira aux flics, aux urgences, au fin fond du bled. Il téléphonera partout. Quelle pagaille je vais mettre ce soir-là ! Rien que d’y songer, ça me fait mouiller. Mais pas ce soir, j’ai équitation et, au moins avec les chevaux, je m’éclate.
    
    Lundi 14 janvier
    
    Je suis allée chez Alex alors que j’étais encore couverte du foutre de Dom. Il m’a regardée comme un poisson qui a avalé une arête. Je lui ai dit : C’est quoi le problème ? Tu sais bien que je couche avec mon mec. Il a voulu que je prenne une douche. J’ai refusé. Tu me prends comme je suis ou je me tire. Je me suis tirée.
    
    Mardi 15 janvier
    
    Rencontré Béryl au club ; elle vient monter elle aussi. Elle veut me parler. J’espère qu’on ne va pas tomber dans le vaudeville débile avec pleurnichements, crise de nerfs et crêpage de chignons.
    
    Jeudi 17 janvier
    
    Dom me fait carrément chier avec ses idées de ...
    ... maternité. J’en veux pas de gosses, merde ! Pas envie de faire la mère, la maman, et plus tard la mémé. Lui, ça l’emmerde, parce qu’il est déjà papa dans sa tête. Il n’a qu’à se payer un chien, et il jouera avec. Je lui dis : moi, je baise pour baiser, d’accord ? Il me répond : l’un n’empêche pas l’autre. Ras le bol ! Si c’est ça, à l’avenir, on s’en tiendra au 69. D’abord, je kiffe quand il me lèche. Et puis, comme ça, je ne l’entendrai plus me saouler avec ses désirs de repeupler la France.
    
    Vendredi 18 janvier
    
    Vu Béryl au club. Apparemment, elle ne sait rien, ou alors elle s’en fout. Elle veut simplement qu’on se voie plus souvent. Pourquoi faire ? J’en sais rien. C’est dommage, patati patata, on devrait se voir plus, patati patata… Venez un soir, Dominique et toi, ce serait sympa… Je vous ferai des patates, patati, patata…
    
    Samedi 19 janvier
    
    J’ai demandé à Alex s’il pensait que Béryl se doutait de nos enculades. Il pense que non. Il n’a pas trop envie d’une soirée-frites à quatre. Tu parles ! Il est tellement poltron. Aujourd’hui, il m’a attachée. Un truc japonais qu’il a trouvé dans une revue à la con. J’étais saucissonnée. Les cordelettes me rentraient dans le cul et dans la chatte. Pas moyen de jouir. Il était content ; il se promenait autour du lit en astiquant sa queue. Bien sûr, il a eu toutes les peines du monde à défaire les nœuds, un enfant de dix ans devant le mécano qu’il a reçu à Noël !
    
    Dimanche 20 janvier
    
    Baisée dès le réveil. Comme c’est dimanche, ...
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