1. La recherche du bonheur


    Datte: 24/04/2018, Catégories: fh, jeunes, asie, amour, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral init, amourpass, Auteur: Loubrik01, Source: Revebebe

    ... derrière sa charrette une commerçante préparait des boissons-desserts, ces cocktails populaires à base de haricots rouges, de tapioca et de lait de coco, le tout recouvert de glace pilée. Chonzi commanda un verre. Il le sirota pendant quelques minutes et hasarda son enquête :
    
    — Excusez-moi ; je connais la famille qui habitait cette maison il y a quelques années, un couple et sa fille. Le monsieur travaillait à la poste, il a la cinquantaine maintenant. Ils y sont toujours ?
    — Ils sont partis ; c’est un jeune couple qui est là maintenant.
    — Merci.
    
    La vendeuse hocha la tête et se plongea dans la lecture de son magazine people. Il paya sa consommation et enfourcha sa moto, le cœur gros.
    
    Sous un soleil de plomb, Chonzi arpentait son avenue préférée qui menait au port. Les trottoirs étaient jalonnés d’arbres majestueux, et dans leurs feuillages des hordes de cigales chantaient en chœur. Le séjour touchait bientôt à sa fin. Une pensée lui vint à l’esprit et il regagna son hôtel.
    
    Chonzi composa le numéro de Tairok et attendit. Ancien camarade de lycée, Tairok à l’époque occupait invariablement les cinq premières places dans toutes les matières. Sa démarche était si souple qu’on avait l’impression que ses chaussures effleuraient le sol ; ses cheveux ras et son air placide lui donnaient un air de moine bouddhiste, si bien que ses camarades le surnommaient « Révérend ».
    
    Une voix nasillarde résonna dans le portable :
    
    — Oui ?
    — Tairok ? Salut, Révérend. Ici ...
    ... Chonzi.
    
    Tairok poussa une exclamation et sortit de sa somnolence :
    
    — Chonzi ! Tu es en vacances ?
    — Oui, je suis de passage ici.
    — Alors passe chez moi boire un coup.
    — Merci, mais il ne me reste pas beaucoup de temps et j’ai encore quelques trucs à faire. Dis-moi, tu te souviens de Tibuane ?
    — Oui, ta copine d’autrefois.
    — Je n’ai pas gardé le contact avec elle depuis que je suis parti en province. Tu sais où elle est en ce moment ?
    — Non, mais il y a un an je l’ai vue travailler dans une supérette ; ce jour-là je faisais mes courses. Je te donne le nom du magasin et celui de la rue : peut-être qu’elle travaille encore là. Je te donne aussi mon adresse. Tu as de quoi noter ?
    
    Chonzi plia soigneusement le bout de papier.« J’espère que je ne ferai pas de nouveau chou blanc… En tout cas, Révérend, tu es un frère ! » pensa-t-il.
    
    Il poussa la porte et entra. Une odeur de mélange d’épices flottait dans la pièce ; à treize heures, il n’y avait que deux clients dans les rayons. Il regarda les boîtes de ginseng en poudre en se demandant si elles seraient un cadeau intéressant pour ses parents.
    
    — Monsieur ?
    
    Il se retourna et vit une employée derrière le comptoir, vêtue d’un polo blanc avec le logo du magasin brodé sur la poitrine. Lorsqu’elle croisa le regard de Chonzi, un radieux sourire éclaira son visage. Elle avait un grain de beauté au coin des lèvres.
    
    Tibuane, enfin !
    
    Chonzi entraîna son amie dans un restaurant bruyant. Ils causaient à bâtons rompus en ...