Douce soirée
Datte: 09/11/2020,
Catégories:
fh,
ffh,
hplusag,
jeunes,
inconnu,
caférestau,
fsoumise,
hdomine,
Oral
pénétratio,
fdanus,
hdanus,
init,
initiatiq,
Auteur: Domibec, Source: Revebebe
... Monsieur. Bonne nuit Léa.
— Bonne nuit.
Lorsqu’ils sont sortis, Wilfried prend Léa dans ses bras et la serre contre lui en la caressant.
— Vous avez été superbe, Mademoiselle. Bravo !
Et il l’embrasse à pleine bouche. Et la pénètre. Ils font l’amour tous les deux, en prenant leur temps, avec beaucoup de douceur et de tendresse.
Épilogue
Quand Léa se réveille, elle est seule dans le lit, seule dans la chambre. Elle constate que ses vêtements sont toujours sur le sol, là où elle les a laissés hier soir. Après une longue douche, elle enfile son short et son haut. Et descend. Lorsqu’elle sonne, personne ne vient lui ouvrir. Une sourde angoisse commence à la gagner. Il va falloir qu’elle parte attraper son train pour revenir à Marseille. Il faut qu’elle récupère son sac et elle ne veut pas rentrer ainsi habillée. Sans y croire, elle actionne la poignée de la porte. À sa surprise mais avec soulagement, elle constate que la porte n’est pas fermée à clé. Elle rentre. L’appartement est vide.
Dans la cuisine, elle trouve sa robe posée sur une chaise. Son sac sur la table. Sur la table, aussi, un papier :
À côté, une enveloppe :« Pour Mademoiselle Léa ». Elle l’ouvre. Un papier :
Pas une signature. Pas un mot gentil. Pour qui il se prend ? Il croit que je suis libre, que je suis ainsi à sa disposition ? Dans l’enveloppe, il y a également toute une série de photos d’elle : attachée sur le lit là-haut ; à genoux sur le canapé du salon ; dans l’infâme cave où ...
... elle s’est fait violer ; dans la cave du Baron ; suspendue chez Mathilde… Le mufle ! Il m’a prise en photo et je suis parfaitement reconnaissable. S’il met ces photos sur le net, je suis foutue ! pense Léa.
Elle ôte son haut et son short. Trouve dans son sac culotte et soutien-gorge et les enfile. Puis elle met sa petite robe avec laquelle elle est arrivée.
Elle est maintenant attablée à une table d’un petit bistro près de la Gare de Lyon devant un sandwich et une bière. Elle a plus d’une heure à attendre avant le départ de son train. Elle a l’impression de reprendre pied dans la vraie vie. Toutes ces dernières heures ont tellement été hors temps. Mais elle repense à chacun de ces moments avec une certaine nostalgie. Elle regrette déjà ces moments où, certes, elle a été humiliée, où il lui a fallu prendre le dessus, avaler sa salive… Mais elle craint aussi de retourner dans une vie monotone, un train-train où elle s’ennuie, plein de convenances, de « bonnes manières »… Et puis, elle se sent emprisonnée avec ce soutien-gorge et cette culotte.
Elle rallume son téléphone. Quinze appels en absence ! Amis et famille ont dû se demander ce qu’elle était devenue. Qu’est-ce qu’elle va bien leur raconter de son week-end à Paris ? La vérité, comme une provocation ? Non, elle a le temps du voyage pour s’inventer un programme. La Tour Eiffel, les Champs-Élysées…
Elle cherche le message d’Anne dans son sac et compose son numéro.
— Anne ? C’est Léa ? Ça va ?
— Oui, super, tu ...