55.3 La dernière fois que Jérém est venu chez moi.
Datte: 24/04/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Les hommes,
Auteur: Fab75du31, Source: Hds
... deuxième bouton de la chemisette ; définitivement, cette chaînette de mec fait bien plus d’effet sur lui que sur moi.
Le bogoss fait déjà demi-tour pour repartir.
« Tu veux pas rester un peu plus ? » je tente de le retenir.
« Non ! ».
Sa réponse est sèche.
Jérém attrape la poignée de la porte, il se prépare à l’ouvrir. Je m’appuie dessus avec mon dos pour l’en empêcher.
« Qu’est-ce que tu fais ? » il me lance, toujours sans me regarder.
« Qu’est ce qui ne va pas, Jérém ? ».
« Tout va très bien ! ».
« Je te trouve bizarre… ».
« Ne me casse pas les couilles, Nico ! ».
« Mais regarde-moi, putain ! » je finis par lui lancer. Je n’en peux plus de son regard qui me fuit.
« Sors-toi de là, laisse-moi partir ! » fait Jérém en forçant sur la poignée.
« Attends un peu, Jérém ! ».
« Pour quoi faire ? ».
« Pourquoi tu ne passes plus à la pause ? ».
« Je n’ai pas le temps ».
« C’est des conneries, t’avais toujours le temps la semaine dernière… ».
« Alors je n’ai plus le temps… ».
« Un jour tu m’as dit qu’il y a toujours le temps pour une pipe… ».
« Pas aujourd’hui… ».
« Quand, alors ? ».
« Je ne sais pas, tu m’emmerdes ! ».
« Rien qu’un câlin me suffirait… ».
« Arrête, Nico, vraiment ! » fait-il, de plus en plus irrité.
« Tu ne te souviens pas comment c’est bon… » je lui chuchote, tout en approchant le nez du creux de son cou pour en capter les arômes boisés, alors que mes lèvres frémissent déjà en rêvant de se ...
... poser sur sa peau, alors que mes mains frôlent déjà le Denim tout doux de son jeans à hauteur de sa braguette.
Jérém tente de me repousser. Je reviens à la charge, passe ma main sur sa chemisette à hauteur de ses pecs : je le sens frissonner ; je caresse sa bosse : je sens la bête grossir sous le tissu doux et souple.
« Ne me dis pas que tu n’en as pas envie… ».
Je connais mon bobrun : sa déglutition nerveuse et sa respiration profonde traduisent son excitation montante.
Le bogoss semble se laisser faire. Je prends confiance, je colle ma braguette contre la sienne, je frotte ma bosse contre la sienne ; j’envoie mes doigts à l’assaut du deuxième bouton de la chemisette, impatient de les défaire.
Je n’en aurai pas le loisir : ses mains repoussent les miennes, avant de me repousser tout court, m’obligeant à me décoller de lui.
Le regard toujours fuyant, il commence à défaire les boutons, l’un après l’autre, lentement : je le regarde faire, d’abord déçu de ne pas pouvoir le faire moi-même ; puis, très vite, je me prends à observer le naturel, sa simple beauté de ses gestes avec une sorte d’enchantement ; je suis envouté par l’harmonie de ses mouvements, mélange de puissance et de nonchalance, une grâce éminemment masculine.
Mais comment est-ce possible de dégager autant de sexytude ?
Et lorsque le bogoss a ce geste inouï – il défait sa ceinture, avant d’ouvrir le premier bouton de sa braguette, sans aller plus loin, comme une injonction à aller chercher ce à ...