Alter ego
Datte: 08/11/2020,
Catégories:
fh,
fplusag,
jeunes,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
BDSM / Fétichisme
odeurs,
intermast,
Oral
69,
pénétratio,
init,
prememois,
inithf,
Auteur: LouVilneau, Source: Revebebe
... exceptionnelle, tu sais.
— Ça y est, tu es amoureux ?
— Je ne sais pas. Attends, il faut laisser tout ça reposer. On ne s’est rien dit, aucun engagement.
— Même pas un petit « je t’aime » ?
— Même pas. C’est resté purement physique… mais je l’apprécie de plus en plus… et, qui sait ?
La tante nous appelle :
— Ne tardez pas, ça va refroidir…
Le chocolat de tante Lucie, c’est toujours un régal, onctueux, crémeux avec une infime goutte de kirsch, juste pour le goût. Elle dit souvent qu’avec, elle pourrait convertir un démon.
Henri lui donne la version édulcorée de ses aventures, celle qui va devenir « officielle ». De mon côté, je raconte ma visite à l’atelier des frères Bollée. La tante est vraiment extraordinaire, elle s’intéresse à tout, pose des questions.
Le temps passe vite. C’est l’heure de la fermeture. Nous donnons un coup de main à l’oncle pour finir de tout ranger ; nous mettons les lourds volets sur la vitrine et nous dînons.
Au lit, c’est l’heure des confidences à mi-voix.
— Je vole, je flotte, je n’arrive pas encore à réaliser ce qui m’est arrivé tout à l’heure. C’est tellement merveilleux…
— Tu sais, j’ai vécu ça la semaine dernière. Je te comprends et toi, tu as la chance de pouvoir en parler ; moi, il a fallu t’écrire.
— Oui, c’est vrai… mais là, je rêve… elle est tellement belle, tellement désirable…
— Bof ! C’est ton point de vue. C’est vrai qu’elle est mignonne, mais…
— Mais elle a une fraîcheur, une innocence que n’a sûrement pas ...
... ta Noémie.
Je ne peux m’empêcher de rire devant cette réaction de défense un peu puérile.
— Calme-toi Henri. Je n’ai nullement l’intention d’attaquer « ton » Amélie. Je la connais depuis si longtemps, je l’ai toujours considérée comme la sœur d’Émile, la fille qui est là quand je vais chez lui. Je ne l’ai jamais regardée comme une femme. Quant à « ma » Noémie, ce n’est pas le genre de femme à appartenir à un homme et, surtout pas à moi !
— Pardonne-moi, je n’ai pas vraiment les pieds sur terre. Tout à mon bonheur, j’ai l’impression d’être un aigle en train de planer là-haut, très haut. Tout me paraît très lointain, sans importance, à part Amélie…
— Quand tu redescendras parmi nous, fais-moi signe… Et que fait-on pour notre petit jeu ? Ne me dis pas que tu n’as plus envie d’aller chez Noémie…
— Ben…
— D’accord… On en reparlera demain, tu seras peut-être un peu plus raisonnable. Dormons…
Le lendemain, nous reprenons nos habitudes : il est Edmond à l’atelier et j’aide la tante à la cuisine, la tante qui prend un malin plaisir à m’appeler Henri.
Pendant le repas du midi, l’oncle annonce deux nouvelles : la nouvelle robe de mademoiselle Duclament sera terminée pour demain, et puis la visite d’une certaine dame Drussaut qui est venue présenter sa fille, Léonie, pour l’emploi d’arpette. La gamine a treize ans et vient d’avoir son certificat d’études. Elle paraît bien dégourdie et viendra à l’essai la semaine prochaine. Il s’adresse alors à Henri :
— Edmond, lundi ...