Une star pas comme les autres...
Datte: 08/11/2020,
Catégories:
fh,
ff,
fff,
sport,
hotel,
douche,
policier,
Auteur: Starpom, Source: Revebebe
... pas trop quoi faire, je reste debout à contempler ce tableau idyllique. Tout à coup, mon HTC se met à vibrer sur la commode. Je le prends. C’est un SMS de l’équipe de protection extérieure qui m’indique qu’ils ont une inquiétude sur une fenêtre qui fait face à la chambre de la Diva.
Immédiatement, je vais fermer le double rideau. J’essaye de ne pas trop attirer l’attention des deux filles qui sont en train de faire l’amour. De toute façon, les volets étaient bloqués en position « soleil », si il y a un tireur embusqué, il ne doit pas voir grand-chose de la chambre.
Je sors discrètement de la chambre et compose le numéro du chef d’équipe.
— Oui, Julien. Rideaux fermés. Vous avez quoi ?
— Rien de bien tangible. Un des gars a vu une ombre postée derrière la fenêtre de l’immeuble d’en face, et un reflet lumineux. On est en train de contrôler.
— Un photographe peut-être ?
— On en saura plus dans quelques minutes.
Je raccroche, éteins la lumière, et vais à ma fenêtre dont les volets sont grand ouverts. J’écarte le rideau intérieur, et regarde les fenêtres en vis-à-vis. Quelques-unes sont éclairées, d’autres non. J’observe attentivement. Ah… voilà… ok, je prends mon téléphone et appuie sur « bis ».
— Oui ?
— Quatrième fenêtre à partir de la droite, 5ème étage. Une silhouette en position fixe. Fenêtre éclairée, une ombre en contre-jour. Le gars n’a même pas éteint les lumières !
— Un gland, quoi. Ok, l’équipe est à l’étage. Bouge pas.
La silhouette disparaît ...
... de la fenêtre. Le gars va ouvrir la porte ?
— Ok Julien. Contrôlé. Un paparazzi avec son Nikon. Retour à la normale.
— Ok, bien pris. Beau boulot, les gars !
Je raccroche. Bien, j’espère que le gars n’a pas pu faire de photo de Marlène à poil avec Marie… et moi… Je retourne dans la chambre de Marlène. Marie est en train de la lécher, la Diva est sur le dos, les jambes écartées. Je me mets dans l’alignement de la petite ouverture entre les volets, vers la fenêtre du journaliste. Parfait, au pire, il a photographié le pied de la commode. On s’en tire bien.
Marlène m’interroge :
— Julien, tu joues à quoi ?
— Rien de bien méchant, un paparazzi qui voulait des posters de vous pour le Playboy du mois. On l’a contré, et vu l’angle, aucune photo possible.
— Ah, très bien… Vous ne voulez pas profiter de Marie, là ? Elle est en bonne position pourtant…
— Honnêtement, Marlène, je n’ai plus trop la tête à ça pour l’instant… Ne m’en veuillez pas…
— Bah, pas grave… je vais en profiter égoïstement, alors… hmmm, qu’elle est douce…
Je saisis mon peignoir, l’enfile, et rentre dans ma chambre. Je me rhabille. Jean noir, T-shirt noir, holster à même la peau. J’ai dans l’idée de faire une petite patrouille dans les couloirs, histoire de tâter l’ambiance. J’ai confiance en mon instinct, mais encore faut-il le travailler un peu.C’est vrai que les paparazzis sont un vrai problème. Il faut les traiter comme des tireurs embusqués, car les procédés sont les mêmes, seul le matériel ...