1. Le Manoir McLaughan - Chapitre 4


    Datte: 24/04/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Ambel, Source: Hds

    ... très fort dehors, et je fus heureuse d’avoir évité les talons aiguilles aujourd’hui. La porte de l’autre bâtiment d’écurie était entrouverte. J’y glissai la tête. C’était éclairé à l’intérieur, par plusieurs chandeliers disposés au sol tout autour de la pièce.
    
    Je rentrai franchement, et fus un peu surprise par le spectacle s’offrant à mes yeux : le bâtiment en lui-même était une écurie classique : plusieurs boxes de chevaux vides, fermés par de hautes grilles, s’étendaient de chaque côté d’une allée centrale. C’était très différent de l’atelier, mais il n’y avait pas de désordre comme l’avait sous-entendu Albert.
    
    Le bruit ayant cessé, je m’avançai le long des boxes, dans la lumière offerte par les flammes vacillantes des bougies. Je vis qu’au fond de la pièce, les boxes disparaissaient, ce qui créait un grand espace rectangulaire où plusieurs formes se tenaient. En approchant, je distinguai nettement une table, une étagère qui comportait plusieurs objets et un fauteuil.
    
    Je continuai de progresser pour arriver à la table. Elle était en bois, et semblait avoir un grand nombre d’années. Je fus surprise de constater que des anneaux de fer y étaient scellés à chacun de ses coins et aux quatre pieds. Le fauteuil, bien qu’il semblait confortable, avait un grand trou au niveau de l’assise. Sur l’étagère, j’aperçus un fouet, une cravache, et divers équipements pour les chevaux. Enfin, d’autres objets étranges étaient entreposés : une cage, une poutre de bois reposant sur des ...
    ... sortes de tréteaux…
    
    Je commençai à regretter d’être rentrée et décidai de faire demi-tour pour retrouver mon atelier, ou peut-être ma chambre pour y faire un brin de toilettes. Mais une voix changea tous mes plans :
    
    « Je croyais avoir dit à Madame de ne pas rentrer dans cette pièce car c’était dangereux pour elle.
    
    Euh… Oui, Albert, mais c’était ouvert, et je voulais…
    
    Madame doit savoir que la curiosité est un vilain défaut. Je crois comprendre que la punition de Monsieur cette nuit n’a pas suffi à Madame, et qu’il va falloir continuer de lui expliquer les bonnes manières qui ont fait la réputation de cette famille et de toute la Grande-Bretagne. Rien que voir son maquillage aujourd’hui témoigne de la décadence dans laquelle elle a dû vivre pendant des années.
    
    Mais… »
    
    Je n’eus pas le temps d’en dire plus. En quelques secondes, des menottes s’abattirent sur mes poignets et mes bras furent immobilisés dans mon dos. Je tombai sur le sol sans comprendre ce qui se passait. Je sentis alors qu’on me trainait jusqu’à la table par les cheveux, et je m’affalai dessus en tombant sur ma belle poitrine. J’aurais dû me débattre, crier, mais j’étais trop abasourdie pour bouger, et je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait.
    
    On me retira alors mes chaussures, puis je sentis qu’on me forçait à en mettre d’autres. A leur contact, je compris qu’il s’agissait de talons vraiment très hauts, le pied y reposant presque à la verticale. Je sentis aussi que la dernière boucle ...