Espoir de promotion - Croisée des chemins - À la cour du Roi
Datte: 06/11/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
vengeance,
Oral
pénétratio,
init,
historique,
Auteur: Bernard Nadette, Source: Revebebe
... plus difficile a été de refréner le Roi qui voulait ne pas patienter davantage. Contrairement à son petit-fils, il ne connaît que peu les choses de la mer. Une infiltration d’un faible contingent est envisagée, puis abandonnée, étant encore plus aléatoire et risquant en cas d’échec de faire se poser des questions inopportunes à l’ennemi. Il est donc décidé d’attendre le retour de périodes plus clémentes.
Cette période d’attente ne laisse que peu de loisirs au vice-amiral Charles de Sombreuil. Il a été appelé à siéger au Grand Conseil de Guerre et à tous les conseils restreints concernant la marine, la défense des côtes et même le commerce. De plus la marquise Anaïs de Pierrenoire, une des plus belles femmes de la cour, est devenue sa maîtresse. À dire vrai il ne songeait nullement à la séduire, la dame étant connue pour son dédain affiché envers ceux qui la courtisent et ils sont nombreux et une pudeur jusque-là jamais démentie. Il se murmure même que feu le Dauphin s’y serait cassé les dents. Au hasard de rencontres, elle avait volontiers parlé avec lui, badinant même. Tout s’était précipité un soir au sortir d’un conseil en présence de Sa Majesté. Il avait décidé de marcher un peu pour se détendre. Ses pas l’avaient mené vers les bosquets. Il s’était assis sur un banc, pour profiter de cette belle fin d’après-midi automnale. Peu après la belle marquise, au milieu d’un groupe de dames et de gentilshommes devisant, arrivait vers lui. Anaïs l’avait apostrophé :
— Vous ...
... avez figure de carême, Monsieur le Vicomte.
— Ha ! Chère marquise, la guerre n’est pas chose qui donne à se réjouir.
Ils poursuivirent la conversation avec animation. Anaïs le taquinant sur l’utilité de la marine, alors que la guerre semblait se gagner par les victoires terrestres et les villes prises. Lui, défendait son arme par maints exemples. La vivacité de la discussion leur fit ignorer qu’ils s’éloignaient du reste du groupe, tant et si bien que le jour déclinant les trouva isolés dans un bosquet touffu bien loin des parterres ordonnés entourant le château. La marquise s’en montra inquiète. Il lui revenait à l’esprit que parfois quelques ruffians téméraires se risquaient dans ces parties sauvages du parc, malgré la garde, dans l’espoir de juteux butins.
Elle s’accrocha au bras de son cavalier, se serrant de plus en plus à lui comme l’ombre épaississait. Charles se garda bien de rejoindre trop rapidement l’une des larges allées menant au château. Profitant de son solide sens de l’orientation, il tourna, vira, fit marche et contremarche. La nuit était tombée et la lune levée quand ils arrivèrent dans une petite clairière aménagée autour d’une statue de satyre. Le vicomte enlaça la marquise et l’embrassa. Celle-ci ne se déroba point et répondit au baiser. Lorsqu’il se montra plus pressant, elle ne s’en offusqua point et elle se retrouva bientôt seins à l’air, appréciant visiblement les caresses prodiguées. De même, nulle résistance ne fut opposée quand une main se ...