1. Le cube


    Datte: 03/11/2020, Catégories: fh, inconnu, amour, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... celui les pages blanches. Nouveau problème : l’orthographe de son nom. Encore coincé. Pas sûr. Elle lui avait dit que son nom signifiait rêveuse. Le site de trado, il connaissait.Rêveuse = Träumerin. Il lança la recherche sur Telefonbuch. Quand il vit le résultat, ou plutôt l’absence de résultat, son ordi faillit voler contre le mur. De dépit, il s’envoya un nouveau whisky. Sam se prit la tête entre les mains. Il était dans une impasse. Il devait admettre que sa quête était absurde. On ne retrouve pas l’objet d’un rêve sur Google.
    
    Google ! Presque machinalement, il tapa « Träumerin Schönau ». Tétanisé devant son écran, il n’en croyait pas ses yeux : plusieurs occurrences s’affichaient. La plupart se rapportaient à Telefonbuch. Pourtant une semblait différente : il ouvrit la page. Avec une telle présentation, ce ne pouvait être qu’un avis de décès, celui d’un certain Walter Träumerin. Lorsqu’il découvrit les lignes en dessous du nom, ses yeux jaillirent de leurs orbites :Deine Marlène mit Melanie, Marcella und Florian. Il avait réussi ! Le père Noël était passé ! Groggy, il se leva, attrapa sa bouteille de scotch et en but une grande rasade au goulot.
    
    La suite fut plus facile. Une, non pas « une » : « sa » Marlène Träumerin vivait à Schönau, mais pas à Schönau im Schwarzwald, mais à Schönau près de Munich, un simple hameau d’une ville appelée Tuntenhausen. Dans l’annuaire, il compta de nombreux Träumerin, mais aucun qui se prénommait Marlene ou Walter. Il en déduit ...
    ... qu’ils devaient être sur un équivalent de la liste rouge. Il ne s’arrêta pas à ce petit contretemps. Dans un petit bled, il trouverait facilement. Euphorique ! Du fond de son ivresse, une certitude l’habitait : demain, il partirait pour Schönau où il retrouverait Marlène. Il se coucha sans prendre de somnifère. Il n’en avait plus besoin, son cauchemar était fini.
    
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    Chapter 7
    
    Lundi 26 décembre.
    
    C’est du moins ce qu’il croyait. Il s’endormit comme une masse. Mais lorsque l’effet anesthésique de l’alcool se dissipa, l’épisode un s’enclencha comme à l’accoutumée. Marlène qui lui demandait de l’enculer. Sa queue tendue ! Il plaçait ses mains. Son nœud appuyait contre la corolle qui s’ouvrait. Soudain, tout bascula. Ses doigts s’enfonçaient dans deux outres vides. La fière hampe s’introduisait entre deux fesses flasques. Il s’enfonçait rageusement en elle. Il ne sentait rien. L’étroit canal qu’il pensait inaugurer s’était transformé en un vaste boulevard que trois bites comme la sienne aurait pu pénétrer de concert. De trop nombreuses taches de vieillesse altéraient la douce peau de pêche qu’il avait tellement aimée. Il la pilonnait brutalement. Il aurait voulu la traverser, l’effacer. Un regard sur sa queue lui apprit qu’elle aussi avait pris des rides. Elle pendouillait mollement et ne baisait plus rien. Marlène se retournait alors ; le repoussant violemment, elle s’exclamait « Mais tu es vieux, trop vieux ! Je ne veux plus te voir. »
    
    Il se réveilla en sueur. ...
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