1. Kristine 2 Prise au piège


    Datte: 26/10/2020, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Kristine, Source: Hds

    Ce soir-là, j'étais à l'étage quand Alain rentra à la maison ivre et dans l'une de ses humeurs particulièrement violente et agressive.
    
    - Alors, tu fais encore la gueule. T’as pas l’air d’être contente de me voir, salope. De toute manière, il y a longtemps que tes grosses loches ne me font plus bander. En plus ta bouffe est dégueulasse!
    
    - Pauvre tâche, ça fait bientôt 6 ans que je ne t’ai pas vu bander. Y a que les putains de parking routier qui acceptent de payer pour sucer ta bite molle.
    
    -T’es vraiment qu’une grosse vache.
    
    Je l’ai giflé. Il s’est écroulé incapable de bouger sur le canapé. Je suis montée pour m’enfermer dans la chambre. Le ton était monté d’un coup et j’ai vu que Damien avait tout entendu de la scène. J’étais confuse et furieuse.
    
    Quand je suis descendue, le lendemain, j'étais gênée de voir Damien assis là à regarder la télévision et je me suis excusée de l’avoir rendu témoin de la scène de la veille. Mais il m'avait dit de ne pas m'inquiéter et ce n'était pas un problème. Il avait vécu avec nous assez longtemps pour savoir comment était Alain et comment il me traitait, mais il ne disait jamais rien. Il m’a serré dans ses bras et j’ai éclaté en sanglots. C'est après cette dispute que Damien a commencé à passer beaucoup plus de temps avec moi quand Alain était sur la route et il a commencé à laisser la porte à moitié ouverte à sa chambre. Mais si je suis honnête, j'ai commencé à agir légèrement différemment sans bien m’en rendre compte. Quand ...
    ... j’allais à la salle de bain je ne manquais jamais l’occasion de le regarder endormi. Je trouvais toujours un nouveau motif pour passer et repasser. Finalement, il représentait l’homme tendre et cultivé que que n’avais jamais eu, une autre vie que j’aurais pu avoir si je n’avais pas eu le feu aux fesses si jeune.
    
    Un midi, alors que j’étais rentrée à la maison pour déjeuner. J’espérais secrètement le voir puisqu’il avait travaillé la nuit précédente. Alors que je repassais pour la troisième fois devant sa porte pour des motifs futiles. Il me saisit par surprise par le bras.
    
    - Lâchez-moi, s’il vous plaît! J’essayais de me dégager.
    
    -Calmez-vous Kristine. Je ne veux pas vous forcer. Mais je sais que vous vous arrêtez sans cesse quand vous passez devant ma chambre. Ce matin vous êtes passée 5 fois et vous êtes restée plantée au pied de mon lit pendant plusieurs minutes.
    
    -Vous êtes troublée, Kristine. Et je le suis aussi.
    
    -Venez vous allonger avec moi. En toute amitié. Cela nous fera du bien à tous les deux.
    
    Comme une automate, je me suis laisser guider vers le lit. Et je me suis blottie contre ce corps doux et chaud. Il était torse nu uniquement couvert par son boxer. Il ne bandait pas. J’avais 14 ans dans ma tête comme une jeune fille qui découvre les prémices de l’amour. Ce moment était chaste et pur. Je redécouvrais les chemins du désir. L’après midi au travail, j’étais remplie de ce moment romantique.
    
    Des moments comme celui là, il y en a eu plein. A chaque ...
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