Un coup, un soir.
Datte: 22/10/2020,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: ElleSaMuse, Source: Hds
... venir. A chaque fessée, une vague de panique, un pic de plaisir.
- On dirait que tu aimes vraiment les fessées, dit-il en me pinçant la fesse.
Soudain je sentis le zip dans mon dos descendre, et ma robe bustier s'ouvrir comme les pétales d'une fleur sur laquelle on souffle. En moins bucolique. Ses mains brulantes se posèrent sur mes seins, faisant pointer aussitôt mes tétons. Je me maudis de cet aveu d'excitation. Je l'entendis ricaner.
Je ne gémissais plus, je poussais des hurlements de bête à travers mon bâillon tandis qu'il pinçait mes tétons.
- Les autres ne devraient plus tarder, sois patiente, me souffla-t-il.
Mes pieds glissèrent, mes jambes ne tenant plus la posture, et je m'affalais de tout mon poid, reposant sur mes hanches mes poignets. Il grogna, ayant perdu l'équilibre lui aussi, et se réinséra.
Ce fut à peu près à ce moment là que je climaxais. Il finit peu de temps après moi.
Il tomba assis sur le parquet, mais se releva bien vite en entendant mes cris de douleur. Il m'arracha le bâillon.
- Qu'est-ce qu'il y a ?!
- Mes poignets ! Détache moi !
Il m'assit sur le bord du lit et entreprit de défaire mes liens. Mes mains étaient blanches et douloureuses, et je les massais ...
... pour faire revenir la circulation.
Puis je fondis en larmes, torse nue, la robe sur les hanches, la coiffure détaite, la sandale à talons de traviole sur la cheville.
Il me prit dans ses bras.
- Je déconnais hein, j'connais personne à cette soirée, moi... s'excusa-t-il.
Je ris entre essuyant les rigoles sur mes joues.
- Je m'en doutais, mais c'était plutôt efficace pour me faire jouir.
Je l'embrassais. Il se blottit dans mes bras et nous déshabillâmes mutuellement pour nous enlacer.
- C'est bizarre de se déshabiller après avoir fait l'amour, tu trouves pas ? chuchota-t-il.
- Pas plus que d'attacher une meuf rencontrée dans la soirée, non ?
Après un saut à la salle de bain où je me redonnais une apparence à peu près banale, je retournais à la fête. Je demandais une cigarette et allais m'assoir sur une chaise longue dans le jardin, prenant bien soin de croiser les jambes et me couvrir de ma robe.
- T'as pas mis de culotte ? plaisanta une amie.
- Je l'ai laissée dans la bouche d'un gars que j'ai attaché aux montants du lits où on a baisé, répondis-je franchement.
Elle éclata de rire. Je consultais ma montre. Dans vingt minutes environ j'y retournerais, le temps de laisser bien flipper.