1. Une souris et des hommes


    Datte: 22/10/2020, Catégories: fh, fhhh, couleurs, vacances, pénétratio, Partouze / Groupe init, Auteur: ADaya, Source: Revebebe

    ... mes fesses accompagnent ma poussée à chaque rentrée sur le piston ; il se réserve surtout pour la fin de course : il donne alors la puissance et fait en sorte que son sexe s’enchâsse au plus profond dans le mien. Je voulais des sensations, je suis servie… Je monte au septième ciel bien avant qu’il n’éjacule et j’y reste, âme errante en stratosphère. Ma félicité gagne un nouveau sommet quand sa verge soubresaute en moi et largue sa semence. Portée par l’élan de communion et la reconnaissance, je baise ses paupières, ses joues, ses lèvres et partout sur son visage.
    
    Nous sommes toujours dans les bras l’un de l’autre, lui sur son tabouret, moi à califourchon sur ses cuisses. Il s’est laissé aller le nez dans ma poitrine, je sens la chaleur de son haleine sur mon sein. Moi, je suis lessivée ; je souffle, le menton en appui sur la tête crépue. Je récupère, les yeux fermés pour plus de concentration, et j’aurais très bien pu ne pas les rouvrir. Je l’ai fait cependant : une tête dépasse au-dessus de la haie de séparation. Je n’en distingue pas les traits, noyés dans la pénombre de la nuit ; ce n’est pas un Noir. À dire vrai, je m’en fous, mais l’impudence du voyeur m’irrite ; je suis sûre qu’il sait que je l’ai vu. Ahmed prend conscience de ma distraction et l’aperçoit à son tour. Son sang ne fait qu’un tour, il est déjà en chasse. Une altercation, des mots, c’est fini…
    
    Moi ? Je râle… Je m’efforçais de garder la bête en moi. Le vide me donne une impression bizarre ; des ...
    ... pertes s’écoulent, du sperme. Il poisse mes cuisses et ajoute au sentiment d’inconfort né de ma transpiration, abondante après tant de fougue.
    
    Ahmed est de retour ; la bête est devant moi : elle luit et pendouille, mais reste un sacré morceau, même au repos. Il me vient à l’idée qu’il me faut une preuve pour Chantal, sinon elle ne me croira jamais.
    
    — Dis-moi, Ahmed, tu as des photos de ma chatte. En échange, je peux avoir des photos de ta bite ?
    
    J’adore ce mot : bite, bite, bite… Je ne me lasse pas de le répéter, mentalement s’entend. Il me passe son appareil ; je cadre et recadre…
    
    — Tu peux me prendre tout entier, si tu veux.
    
    Vingt photos, c’est du lourd ! Je fractionne l’envoi : pas envie qu’il y ait de la déperdition pour cause des filtres des serveurs de la messagerie électronique. Je lui rends son portable. Il jette un œil, puis tapote.
    
    — C’est sympa ; j’enregistre ton adresse email. Tu veux bien qu’on reste en rapport ?
    
    J’y compte bien ! Il ne m’a pas échappé que je lui donnais mes coordonnées en utilisant son propre logiciel ; et pour faire bonne mesure, j’ai même laissé traîner le numéro de mon téléphone portable. J’entrevois l’éventualité d’une suite…
    
    — Je pourrais venir à Paris…
    — Ah non ! Pas à Paris, y a ma copine.
    
    L’exclamation vient du cœur ; pendant un bref instant, je m’imaginais lui plaire… J’oubliais la copine ! J’ai un talent certain pour m’illusionner ; cela va de pair avec mon côté schizophrénique. Cela fait mal ; il ne faut pas ...
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