1. Joyeux anniversaire Élodie (2)


    Datte: 19/10/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Torloli, Source: Xstory

    A minuit, la fête bat son plein et l’alcool coule à flots. Tout le monde parle avec tout le monde, certains dansent sur des musiques que leurs parents écoutaient déjà il y a 40ans. Même moi je suis dans l’ambiance, du moins j’essaye. Car je ne peux détourner le regard d’Elodie.
    
    J’ai appris deux choses depuis qu’on est arrivé dans cette salle :
    
    D’abord ma copine vient de me plaquer par SMS, pour le simple fait d’être venu. On s’en fout !
    
    Ensuite Nicolas, le copain d’Elodie souhaite se taper toutes les filles présentes... Quand je serais sobre, je lui casserais le nez !
    
    Vers deux heures, on mange le gâteau, on ouvre les cadeaux, le mien n’est pas là, comme chaque année je lui offrirais en tête à tête, sous les saules du parc proche de notre ancienne école.
    
    Alors une amie prend en charge la sono et lance une playlist romantique, Elodie tire son mec par la main, mais trop saoul il reste sur sa chaise.
    
    Discrètement, j’arrive derrière elle, je la prends par la taille, et on commence à danser, Scorpions, Cindy Lauper, Seal, Marvin Gaye... Tout y passe, chaque fois je la prends dans mes bras et je sens son petit corps contre le mien, c’est agréable, elle danse super bien, elle m’enlace, ses yeux se plantent dans mon regard, nos corps se frôlent... Le couple princier c’est nous ! Les gens qui nous connaissent bien savent à quel point nous sommes proches, et en temps normal l’ambiguïté n’a pas lieu d’être.
    
    Mais sous l’effet de la vodka Nicolas vient vers nous, ...
    ... pour un autre style de danse...
    
    Juste le temps d’envelopper Elodie de mes bras, il décoche un violent coup de poing qui aurait fini dans sa mâchoire. Il m’en colle encore deux dans le dos et un coup de pied dans les jambes. C’est assez, je lui rends : un seul coup dans le plexus, il se plie de douleur, je remonte le genou vers son nez pour le finir. Il s’écroule par terre et s’endort... plus grâce à l’alcool qu’autre chose. Ses amis l’emmènent dans sa voiture pour qu’il y dorme.
    
    Je nettoie plus ou moins le sang par terre quand Ma Dame arrive :
    
    C’est l’heure de me faire engueuler pour mon comportement violent, Elodie, légèrement alcoolisée aussi me traine jusqu’à un cagibi :
    
    — Depuis quand tu tabasses mon mec ?!
    
    — Il allait te frapper, et c’est hors de question !
    
    — Pourquoi t’as pas fait ça aux autres ?!
    
    — Quoi ?... Attends ils t’ont frappé ?
    
    — T’es con !!
    
    Elle me saute au cou, je place mes mains sous ses fesses pour l’empêcher de tomber et elle place ses lèvres sur les miennes... J’suis perdu.
    
    — J’ai attendu ça si longtemps !
    
    Elle reprend de plus belle, glissant sa langue dans ma bouche, elle me roule la pelle que j’espérais depuis des années. Alors je profite, langoureusement nous langues se cherchent, s’enroulent puis recommence. Mon corps est en feu, pas seulement parce que j’ai mal au dos, mais je brule d’excitation, mes mains qui la tiennent toujours pelotent gentiment ses fesses à travers une robe que je trouve tout à coup bien trop ...
«123»