1. Luc


    Datte: 14/10/2020, Catégories: fh, jeunes, amour, volupté, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, jeu, Auteur: Frédichounet, Source: Revebebe

    ... appelé son médecin… Quand il est arrivé, heureusement il est tout à côté, il lui a fait un massage cardiaque, et ça a suffit… et puis le médecin nous a pris à part, ma tante et moi, et nous a dit : « Je vous avait dit que l’alerte allait arriver… Maintenant, il n’en a plus que pour quelques jours… ou quelques semaines, je ne sais pas… » Et puis, de sa voix de ténor, mon oncle m’a appelé, moi. Il savait que moi, je ne pourrais pas lui mentir. Et il m’a dit : « T’as pas intérêt à me mentir… Qu’est-ce qu’il a dit, le docteur ? » Je le lui ai dit, et il a crié, à la cantonade : « C’est pas la peine de me le demander, j’irai pas à l’hôpital. Je préfère mourir avec ceux que j’aime ! » Je ne sais pas ce qui m’a pris, mais j’ai ricané. C’est quand je suis retourné près de ma tante que j’ai craqué, et le médecin m’a dit : « T’inquiète pas, c’est le choc… ça va passer. » Puis il s’est adressé à elle, et lui a demandé : « Il ne prend toujours pas ses cachets ? » Devant la réponse négative de ma tante, il a ajouté : « C’est dommage… il en aurait pour plus longtemps avec… » Il a ajouté, très vite, avant que l’un de nous ne fasse un mouvement : « Je ne veux pas de votre argent… et faites-lui prendre ses médicaments ! » Et il est parti.
    — Il est gentil, ce docteur, a dit Jennifer.
    — Oui, c’est vrai… mais il prend presque tous ses repas de midi chez nous, et ma tante refuse à chaque fois qu’il paye…
    
    En finissant ce résumé, je me suis rendu compte que je n’avais plus besoin de pleurer, ...
    ... et même, que j’avais retrouvé la force qui m’habitait avant que cette nouvelle attaque ne vienne. Rien que parce qu’elle m’avait appelé : "mon amour" !
    
    — On retourne au bar, m’a-t-elle proposé.
    — J’crois qu’y vaut mieux pas… Ma tante m’a dit de "dégager", juste avant que je ne te rejoigne dehors !
    — Et alors ?
    — Tu la connais pas… quand elle parle comme ça, il vaut mieux s’écraser, crois-moi !
    — D’accord… Dis… notre coin est à l’ombre… On y va… J’pourrais te faire un câlin…
    — C’est bien parce que c’est toi…
    — Oh mais si t’en veux pas, j’le garde pour quelqu’un d’autre, hein !
    
    Avant qu’elle n’ait fini cette phrase, elle était déjà allongée, les bras et les jambes en croix. Elle s’est exclamée :
    
    — Ah, si seul’ment y avait un preux et beau chevalier, pour partager ma couche, ça s’rait le paradis !
    — Mes hommages, princesse, ironisai-je, après avoir plongé à ses côtés.
    — Est-ce que vos intentions sont pures, jeune damoiseau ?
    — Ben… j’sais pas trop…
    — Approchez, et montrez-les-moi, pour voir…
    
    Je me suis appuyé sur mon bras droit. Elle m’attendait les yeux fermés et la bouche entrouverte, mais je ne lui ai fait qu’une petite bise sur le bout de son nez.
    
    — Mouais… c’est un bon début… Mais, je sens votre dague contre ma hanche… Ce n’est pas ainsi que l’on aborde une princesse, en mes contrées !
    — Ouais, ben p’t-être ben, princesse… mais… j’ai un permis pour ça !
    
    Elle a éclaté de rire… dans ma bouche : je n’en pouvais plus d’attendre. Mais j’ai quand même ...
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