Luc
Datte: 14/10/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
amour,
volupté,
cérébral,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
jeu,
Auteur: Frédichounet, Source: Revebebe
... son visage étant caché par le mouchoir.
— Un bon coup d’trompe ?
— Vas-y, j’te ferai les yeux, après… Et puis, faudrait qu’tu perdes cette habitude… j’suis pas un moucheur ambulant !
— Ouais… ben tu f’ras les tiens aussi, d’yeux… pleurnichard !
— Mad’leine !
On a ri un petit moment, puis on a repris notre marche, main dans la main. Je lui ai demandé :
— T’aurais pas un peu faim ?
— Si, un peu… mais il est encore un peu tôt, non ?
— On prendra l’apéro, en attendant… Je crois que ça nous f’ra du bien !
— Ouaip, je crois aussi !
— J’connais un p’tit bistrot sympa où ils font des plats du jour succulents, midi et soir, ça te va ?
— Oui… mais si c’est pour tomber sur tes potes…
— Comment tu sais qu’c’est là-bas ?
— Sais pas… une intuition… Mais, j’voudrais pas tomber sur eux !
— T’inquiète, les deux abrutis ont dû rentrer chez eux… Tel que je connais Samuel, lui, il doit m’attendre au bar, pour avoir des nouvelles… Et si on l’invitait… J’suis sûr qu’il en serait comme deux ronds de flan… et je peux te jurer que t’as rien à craindre de lui !
— T’es sûr, hein ?
— Écoute… j’te raconterai un jour… il m’a sauvé la vie et, un peu plus tard je lui ai dit : "Toi, t’es mon frère !» … Je me porte garant de lui !
— Voyez-vous ça… je peux vous laisser tous les deux, aussi… hihi !
— Sais pas… p’t-être que je te renverrai chez toi, quand j’verrai que la sauce a bien pris avec lui !
— Ouaah, mais t’es méchant en fait !
— Ouais… et armé, en plus… et j’ai un permis pour ...
... ça !
…
Peut-être un jour vous raconterais-je cette soirée, qui fut épique, mais, quoi qu’il en soit, quand on a fait le chemin en sens inverse, quelques heures plus tard, j’avais l’impression qu’elle avait passé une bonne soirée… et qu’elle était amoureuse de moi. Plusieurs fois, au cours de notre marche, au cœur de la nuit, elle m’avait arrêté pour quémander des baisers, quand elle ne me plaquait pas à des murs pour se servir elle-même. Dans ces moments-là, elle passait ses mains, en des caresses fébriles, sur tout mon corps, en me suppliant de la "peloter".
Quand on est arrivé au bas de son immeuble, elle m’a proposé de monter, mais je lui ai rappelé notre échec de l’après-midi. Elle a semblé en convenir mais devant son air triste, j’ai rajouté que le samedi nous allions, ma tante et moi, faire les courses pour le bar.
Vous devez être un peu perdus, alors je vous dirai juste que les patrons du bar où nous nous sommes rencontrés sont ma tante et mon oncle, et que ce dernier ne peut pas conduire : interdit par le médecin !
Bref. Elle m’a laissé partir, après que je lui eus promis que je viendrais la chercher "demain", qui était en fait aujourd’hui car il était presque une heure du matin. Mais, elle a insisté pour me dire que ce serait elle qui passerait au bar dans l’après-midi.
Elle a semblé réfléchir un moment et elle m’a dit :
— Et puis, il faudra que je te parle d’autre chose… tout à l’heure… Y a une fille, là-haut… c’est ma meilleure amie… mais je ...