1. La dernière séance


    Datte: 13/10/2020, Catégories: fh, Collègues / Travail noculotte, Oral occasion, Auteur: Snerba, Source: Revebebe

    ... face d’une femme. Il me faut m’habituer à cet état de fait. Ce que j’essaie de dire, c’est que dans la relation, il y a une sorte de tension intérieure : je suis sensible aux petits signes qui sont transmis par l’autre, séduction ou pas, en quête de savoir si l’autre est, elle aussi, en tension avec la question de la séduction et de la sexualité tout simplement. Mais n’allez pas croire que c’est dérangeant, c’est comme ça, je pense que tout le monde ressent quelque chose de cet ordre. Enfin, j’imagine, et rapidement, quand j’ai mes repères, cela n’est nullement un frein à la relation professionnelle adéquate.
    
    Et rapidement, je me suis mis moi aussi au diapason de sa spontanéité, pour mon plus grand bien. Je me sentais assuré, vraiment à l’aise, sans familiarité pourtant. C’est difficile de vous le retransmettre plus précisément, tant c’était nouveau pour moi.
    
    Pour tout vous dire, passé les premières séances, j’étais tout de même impatient de voir la famille repartir et de commencer le temps de la prise de notes. Après je crois quatre séances hebdomadaires, alors que moi, je prenais place sur une chaise, un crayon en main, paré pour le débriefing de la séance, elle, a pris pour habitude de se placer à côté de moi. Tantôt debout, le bord des fesses légèrement posé sur la table, les mains prenant appui sur le bord, tantôt assise sur la table, gardant un pied au sol tandis que le haut de la cuisse prenait appui sur la table, la main posée sur son genou ou parcourant ...
    ... négligemment sa cuisse ou se massant la cheville. Ses tenues vestimentaires contribuaient aussi à mon impatience, elle avait le chic pour se mettre en valeur, d’un pantalon fluide à une jupe au-dessus du genou, avec collants s’il vous plaît, avec des hauts qui ne laissaient rien à envier, chemisier ou petit pull. J’étais spectateur autant qu’acteur, un peu troublé, mais pas gêné, heureux d’être invité à un tel festin !
    
    Je sortais de nos rencontres avec une sacrée patate, elle était, c’est vrai, à l’origine de bien des fantasmes, mais la semaine suivante, par je ne sais quel tour de passe-passe, c’est apaisé et non excité que je la retrouvais. Mystère…
    
    Je n’étais tout de même pas sans remarquer que sa mise en beauté, ou sa mise en sensualité, allait tout de même crescendo, mais à aucun moment, je n’ai repéré chez elle le moindre signe de drague ou de séduction. Seulement des modifications dans ses toilettes que je trouvais de plus en plus sexy. Je voyais plutôt cela comme un jeu tacite entre nous, et jamais, ni elle ni moi, n’en avons fait mention. Et c’était très bien comme ça !
    
    Tout cela est peut-être un peu long et vous m’en excuserez, mais c’est peut-être tous ces éléments qui permettent de comprendre cette dernière séance de travail, ce jeudi 10 février. En tout cas, avec du recul, c’est comme cela que je me plais à expliquer les choses.
    
    17 h 50, tout juste sorti de mon véhicule, je la vois qui entre sur le parking, se gare à son tour et sort elle aussi de sa ...
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