1. La rencontre de ma vie (1)


    Datte: 12/10/2020, Catégories: Hétéro Auteur: Nolan Haldar, Source: Xstory

    ... montagnes tellement ce fut difficile, mais j’y étais arrivé !
    
    Elle rougit et semblait être un peu mal à l’aise.
    
    — Oh... Heu, je... Heu ; merci ! Me dit-elle avec un joli sourire. C’est vraiment gentil de ta part, je n’ai pas vraiment l’habitude qu’on me dise ça comme ça ; habituellement, c’est plus cash et moins élégant.
    
    Elle avait l’air heureuse, et cela me remplissait de joie. J’avais enfin réussi une approche et au fond de moi, je franchissais une étape importante. Assis à côté d’elle, j’étais un peu plus détendu, mais elle me replongea dans le stress quand elle me dit :
    
    — Tu sais que toi aussi tu es mignon, tu as une tête d’ange.
    
    Cette fois c’était le coup de grâce, je sentais mon sang monter vers mes oreilles ; le rouge me montait, j’avais terriblement chaud, mes mains me collaient et je bafouillais un « Merci ».
    
    Après une seconde grande inspiration, j’entamais la discussion. J’appris qu’elle s’appelait Mindy, qu’elle suivait des cours pour obtenir une licence de lettres et qu’elle était de deuxième année. Puis, nous avons parlé de nos vies respectives. Elle m’annonça qu’elle habitait encore chez ses parents, à quinze minutes de la Fac. Quant à elle, elle fut assez surprise d’apprendre que j’étais déjà en master d’informatique et que j’avais mon appartement.
    
    Je fus surpris qu’elle me pose tout un tas de questions sur moi. Mis en confiance je lui racontais ma vie, mes soucis et cette timidité qui me faisait souffrir. Je trouvais un peu bizarre ...
    ... qu’elle puisse poser autant de questions à un inconnu ; en fait, c’était moi qui étais bizarre. Que c’était plaisant de pouvoir se livrer à quelqu’un.
    
    Ainsi, elle apprit de moi que j’avais passé mes années de licence en France, chez mes parents. Puis qu’ils avaient décidé de venir vivre au Québec, mon père y trouva du travail et nous y avions déménagé. La Fac étant trop loin de notre domicile, je pris un appartement en location pour gagner en indépendance ; à cette nouvelle, elle parut surprise mais visiblement admirative ; ce qui me flattait énormément.
    
    J’avais l’impression en me livrant à elle de la sorte, que je lui plaisais ; son sourire, ses gestes, ses réflexions et parfois ses rires, tout en elle me le laissait fortement penser qu’elle avait de l’admiration pour moi. Ce dont j’étais vraiment sur en l’occurrence, c’est qu’elle me plaisait. À vrai dire j’étais tellement envoûté par sa présence que plus rien ne comptait autour de moi. Je voulais en savoir plus sur elle, je m’apprêtais alors à lui poser quelques questions sur elle, quand je m’aperçus que ça faisait déjà plus d’une heure qu’on parlait tous les deux.
    
    — Houla ! m’écriais-je. Je devrais déjà être en cours, je suis désolé, il va falloir que je te laisse !
    
    En voyant sa déception, je ne puis m’empêcher d’être un peu triste ; mais je n’avais pas le choix ; il fallait que j’y aille.
    
    Je pris vite mes affaires et commençais à me lever.
    
    — Attends ! Dit-elle. Quand est-ce qu’on pourra se revoir ?
    
    Je ...