La première fois - Histoires de Sexe

La première fois

... m’attire.

Il est l’heure. Je descends à la brigade pour la retrouver, mon pas est pressé et mon souffle court. Et dire que je m’emballe pour rien et que mes fantasmes m’empêchent d’être lucide vis à vis d’elle, tout cela me trotte dans la tête. Je vais dans son bureau la rejoindre, j’ai comme un bon pressentiment, je ne sais pas encore ce qui va se passer mais je le sens bien. Quand je rentre elle m’attend, elle a retrouvé le sourire et elle est détendue.

On part alors en patrouille avec l’équipe cynophile et quelques gendarmes dont Gregory. Arrivés sur le point de contrôle elle me dit d’aller de l’autre côté de la route et m’y envoie Gregory. Je suis un peu déçue de ne pas être du même côté qu’elle, de ne pas pouvoir l’observer autant que je veux. Mais bon, je prends mon mal en patience en papotant avec le gendarme. J’observe quand même qu’elle regarde souvent dans notre direction avec un air de jalousie. Je suppose que c’est le fait qu’Aurélie soit la plus belle femme de la brigade et qu’elle a donc beaucoup de succès mais surtout l’habitude que tout le monde tourne autour d’elle et là de le voir rigoler avec moi, d’être l’espace de quelques minutes son centre d’intérêt et pas elle.

En tout cas je prends sa jalousie comme ça.

À la fin du dispositif je remonte dans la Clio gendarmerie, c’est Aurélie qui conduit. Je trouve qu’elle est différente, un truc a changé, elle est beaucoup plus douce, plus attentive à ce que je dis et elle me parle même de sa vie, de ses ...

... amours. Tout le long de la patrouille on papote, on rigole, même une espèce de lien se crée puis, quand je lui ai dit que ce soir j’étais toute seule dans l’appartement, car les deux autres réservistes rentraient dormir chez eux, on a planifié une petite sortie avec son mec du moment.

Arrivées à la brigade je rentre mon arme dans la chambre forte et pars me préparer. En partant, elle me lance « À tout de suite » avec un petit clin d’œil et un large sourire, sa voix est douce et excitante mais j’ai l’impression qu’elle laisse sous-entendre quelque chose de plus profond. Je monte donc pour me laver, je passe aussi par la case rasoir on ne sait jamais ; des jambes lisses et des dessous de bras bien rasés peuvent faire toute la différence.

Je viens de finir de me préparer, je suis tout excitée et j’ai encore ce bon pressentiment qui règne depuis cet après-midi et qui s’est déjà un peu confirmé avec la sortie de ce soir.

C’est maquillée, coiffée et parfumée que je descends la rejoindre. J’ai un jean moulant et mon débardeur noir est très cintré au niveau des seins et du ventre. Je porte une paire de chaussures à talons aiguilles noires (rien de bien haut, environ 7 cm). En jetant un œil, je l’aperçois descendre ses escaliers. J’en reste sans voix, sa beauté me coupe le souffle et me donne un sourire indélébile. Je me précipite en bas des marches pour l’observer.

Elle porte une petite robe moulante qui lui arrive mi-cuisses, une veste en jean qui s’accorde parfaitement ...