À la conquête de l'Égypte
Datte: 10/10/2020,
Catégories:
ffh,
hplusag,
gros(ses),
portrait,
historique,
aventure,
Auteur: Vopicek, Source: Revebebe
... besoin. Les récoltes sont rentrées, je n’ai pas besoin d’une grande armée pour tenir contre Sobek dans Memphis, la muraille est terminée, donc il ne pourra faire que des dégâts mineurs.
À ce moment-là Laferkiri assistant au conseil (à la place de faire le ménage !) remarque :
— Pour assurer, on pourrait mettre des chausse-trappes pour les démoraliser. Par exemple, des fosses recouvertes de papyrus et de sables qui s’effondrent et les soldats tombent sur des pointes acérées. Cela ne les empêchera pas de passer, mais peut les retarder suffisamment ou disperser les serpents que l’on a gardés vivants vers les points d’eau. Je ne parle pas d’empoisonner les sources, quoique cette méthode est plus radicale avec le l’if.
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Dans le camp de Sobek, c’est la misère, il n’y a presque plus rien à manger et là Sobek prit une décision difficile à prendre : abandonner provisoirement son camp pour aller piller au nord. Il réunit son conseil de guerre :
— Comment va-t-on s’organiser pour attaquer le nord ? J’ai entendu dire que Memphis a maintenant de hautes murailles. Restera-t-il assez dans les environs pour piller de manière à nous nourrir ?
— Il ne reste plus que cette solution, vu que plus au sud, les champs et les récoltes sont pour la plupart pillés par Mamer. Mais si on ne trouve rien, que va-t-on faire Sobek ?
— On prend que nos affaires minimales, on laisse le camp tel quel et on verra ce qu’il adviendra.
Le lendemain, la troupe se met en marche et ...
... choisissant de suivre le Nil à la descente, il n’avait que de petits bateaux et il se méfiait que Mamer ait récupéré le bateau puissant des Babyloniens.
Au tiers du parcours, harassé de fatigue, ils voient le bateau faire pleine voile vers le sud, les rames sorties.
— Non, ils ne peuvent me faire cela, gémit Sobek, voyant le bateau filant à toute allure vers le sud. Ils vont prendre mon camp où il ne reste que nos femmes et nos enfants. Tant pis, on continue, on est obligé.
Effectivement les troupes de Jondlar remontent le fleuve jusqu’au camp de Sobek. Là, il se présente, sous le couvert d’un bouclier devant la porte.
— Femmes et enfants, je vous offre le passage pour rallier Memphis, si vous vous rendez sans combat, je ne laisserai qu’une petite garnison pour tenir l’endroit. Vous voyagerez attachés jusqu’à Memphis, attachés pour votre sécurité, il faut vous décider tout de suite.
Sans trop d’opposition, les habitants du camp ouvrent la porte et se dirigent vers le bateau. Cependant un doute :
— Vous n’avez pas prévu de nous réduire en esclavage ? demanda la compagne de Sobek.
— Non, tout au plus toi tu garniras le harem de Mamer, c’est la tradition et quelques-unes seront proposées comme épouses à des célibataires et les enfants rentreront dans l’école militaire pour apprendre le métier de soldats ou dans l’école religieuse pour devenir éventuellement prêtres pour les plus doués. Les pires finiront dans l’agriculture. Les plus jeunes resteront avec leurs mères ...