Québec brûle-t-il ? - Histoires de Sexe

Québec brûle-t-il ?

... grand plaisir. Dès que l’une l’avait en bouche, l’autre léchait les bourses offertes.

Dans la dernière grande salle, une orgie prenait avait lieu, et c’est une forte odeur d’ébats qui le marqua dès leur entrée. Au centre, les tables étaient vides ; en observant les ébats, il ne put remarquer un seul corps n’étant pas imbriqué dans un autre.

— Tu veux venir avec moi ?
— J’ai l’impression que ce sera mémorable. Et tu sembles perturbé. J’y vais.

Il arriva devant les portes du salon privé. L’homme qui les gardait se déplaça de côté. Lorsqu’il les ouvrit, il vit le Premier Ministre, complètement nu, en train de besogner une femme noire qui aurait pu être sa fille. D’une trentaine d’années, elle se tenait penchée sur l’un des côtés d’un divan en cuir. Ses yeux s’adaptant progressivement à l’éclairage discret, il vit son patron, la base de la queue bien en main, s’apprêter à sodomiser la femme offerte.

— Tom ? Quelle surprise ! J’allais vous appeler demain pour vous féliciter.
— Nous devons parler.
— Oui, bien sûr. Mais pourriez-vous attendre quelques instants, j’étais en train de…

Il vit alors l’homme d’État insérer son gland dans l’anus de la Noire. Celle-ci jouait avec son clitoris, produisant un son des plus excitants. Sa chatte, luisante, lubrifiait les mouvements de sa main sur son mont de Vénus.

Thomas s’approcha et tendit à la femme la robe qui était par terre.

— Non, Monsieur. Tout de suite.
— Quel rabat-joie vous faites… Nous nous reverrons ...

... plus tard, mon petit.

La femme, bien que visiblement frustrée, enfila sa robe et quitta la pièce, non sans lancer un regard furieux à Thomas. Celui-ci alla se verser un scotch, desserra son nœud de cravate et prit place dans un divan d’angle pendant que le Premier Ministre se rhabillait. Une fois vêtu, il prit place dans le fauteuil opposé.

— Mais qu’est-ce qui justifie cette intrusion ? Vous auriez pu vous joindre à nous.
— Je ne suis pas particulièrement d’humeur. Avez-vous quelque chose à me dire à propos de corruption et des grands contrats publics des dernières années ?
— Je ne crois pas que…
— Sara.
— Monsieur, le ministre a été capable de retarder la publication d’un article incriminant. Mais les preuves, ils les ont.

Thomas dévisageait de plus en plus l’homme qu’il avait devant lui, attendant visiblement une explication. Le Premier Ministre prit une grande respiration et le fixa, d’un regard calme.

— Cela devait finir par se savoir. Avant l’indépendance, les temps étaient troubles et incertains. Comment savoir si je ne perdrais pas tout, advenant une défaite ?
— C’est donc vrai ?
— Oui, bordel, c’est vrai ! On m’a payé pour que le gouvernement octroie des contrats à certaines firmes. On m’a bien payé. Et je n’étais pas le seul.
— Le Québec vous considère comme le père de la Nation. Et ce père, il a accepté de faire en sorte que sa famille paie plus cher, beaucoup plus cher, pour des services, recevant une généreuse rétribution au passage !?

En ...