1. De Hervé à Vanessa, chienne soumise (1)


    Datte: 09/10/2020, Catégories: Transexuels Auteur: tomy83, Source: Xstory

    ... réponse.
    
    — J’en suis ravi. Donne-moi ton nom et ton adresse que je t’envoie un taxi
    
    Sans réfléchir.
    
    — Hervé V….. 1.. Av……….. 34250 Palavas les flots
    
    — As-tu des questions?
    
    — Combien ça coûte l’institut et que vais-je y faire ?
    
    — T’inquiètes, tu demandes Dominique et laisse-toi guider.
    
    — Et c’est quoi la totale ?
    
    — Curieuse, tu verras bien mais rien de dégradant, rassure-toi
    
    — Comment dois-je vous appeler ?
    
    — On ne m’appelle pas, silence absolu dans un premier temps.
    
    — Bien, monsieur
    
    — Tu es libre demain et toute la semaine prochaine ?
    
    Waouh, comment il y va le vieux… Je réfléchis en m’ouvrant une bière (et oui, j’adore ça) et m’allume une cigarette (je sais, je fume trop). BIP.
    
    — Alors ?
    
    — Je réfléchissais. Oui, je suis au chômage.
    
    — Bien, heureux de te recevoir demain et n’oublie pas, demain 8 h 00.
    
    — Oui, monsieur.
    
    — Bonne nuit et à demain soir
    
    Je ne réponds pas et m’allonge sur mon lit.
    
    07 h 00, mon réveil sonne. Je me lève et je me fais un café à la "Senséo", puis douche, lavage des chicots, peignage.
    
    08 h 00 pétante, j’attends le taxi qui arrive pile-poil à l’heure. Je monte et le chauffeur redémarre.
    
    — Alors, on va se faire une beauté ? Me questionne-t-il.
    
    — Euh, oui, oui, pourquoi cette question ?
    
    — L’adresse où je dois vous mener est un institut de beauté, l’incontournable de Montpellier. Vous avez les moyens, vous !!!
    
    — Pourquoi ?
    
    — Ma femme y va de temps en temps, se faire le maillot, ...
    ... des trucs de gonzesse et c’est pas donné, quoi et vous ?
    
    Aïe, il va falloir jouer serré.
    
    — Épilation des bras et des jambes, je suis cycliste. (Quelle connerie)
    
    — Ah, OK… Tenez c’est ici. Allez, passez une bonne journée; me dit-il avant de redémarrer en trombe.
    
    La devanture est noire et or sur des colonnes du style grec ou égyptien. Les vitres de l’institut sont fumées. Je pousse la lourde porte. Une dame, la cinquantaine, vient à ma rencontre.
    
    — Bonjour monsieur, que puis-je pour vous ?
    
    — J’ai… J’ai rendez-vous… Avec Dominique.
    
    — Enchanté, vous êtes Hervé et c’est monsieur Émile qui vous envoie. C’est ça ?
    
    — Oui… Oui… C’est ça…
    
    — Dominique c’est moi, suivez-moi s’il vous plait.
    
    Sa démarche est exagérément chaloupée. Ses grosses fesses se dandinent sous sa blouse trop petite. On traverse tout le salon et elle m’entraine dans un salon privatif. Tout est blanc, ou plutôt deux des quatre parois, les deux autres étant faites de deux immenses miroirs coulissants. D’ailleurs elle, en pousse une qui donne sur une alcôve avec vestiaire et douche.
    
    — Voilà, prenez votre douche, je vous en prie.
    
    Elle ressort par où nous sommes rentrés. Je me désape, pose le tout dans le caisson et passe à la douche. Une fois terminé, je me sèche et vais pour me rhabiller quand elle rentre à nouveau.
    
    — Non, non, restez nu, je ne vais pas épiler votre jean, dit-elle en rigolant.
    
    Quel crétin je fais. C’est d’une évidence. Elle tapote sur le similicuir d’une table de ...
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