1. 0215 Balade avec mon mec.


    Datte: 08/10/2020, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... deux cas, il s’agit d’une forme de sensualité. Une sensualité, celle dégagée par mon Jérém en selle sur son étalon, au parfum de terre, de nature, de transpiration, qui a quelque chose de profondément sauvage, d’authentique et d’indompté.
    
    « On va arriver dans une descente plutôt raide » m’annonce Jérém « et Tequila n'aime pas ça ».
    
    « Ah… » je stresse.
    
    « Tu te penches en arrière le plus possible et tu lui mets des petits coups de talon pour qu’elle avance. Il ne faut pas la laisser s’arrêter. Car si elle se plante, tu vas te faire chier pour la faire repartir ».
    
    Je ne savais pas que mon adorable Tequila pouvait être caractérielle. On ne finit jamais d’en apprendre à cheval et au sujet de son cheval.
    
    En effet, la descente est assez couillue, et elle m’occasionne un certain nombre de frissons. Je suis les consignes de mon bobrun à la lettre, je suis pratiquement couché sur ma jument, et je mets de petits coups de talon sur son ventre pour la faire avancer. Tout semble bien se passer lorsqu’elle s’arrête net au beau milieu de la pente, alors que Jérém et Charlène sont pratiquement arrivés en bas. Je me relève, je tape plus fort avec les talons. Rien ne se passe. Et là, je vois le bogoss descendre de son Unico, confier les rênes à Charlène, et remonter lentement la pente sous le soleil battant, jusqu’à moi.
    
    « Je suis désolé ».
    
    « C’est pas ta faute, elle est chiante. Passe-moi les rênes ».
    
    « Je descends ? ».
    
    « Tu peux rester en selle, tu risques rien ...
    ... ».
    
    J’ai déjà entendu cette phrase, et je me souviens qu’elle s’est révélée pas complément fondée. Pourtant, je décide de lui faire confiance. J’adore me sentir pris en main par mon Jérém.
    
    « Ca va ourson ? » il me demande.
    
    Ourson. Ça me plaît de plus en plus. Ça me donne des frissons. Je me sens tellement bien dans ce simple mot qui me rappelle à chaque fois toute la douceur et l’affection qu’il me porte.
    
    Le bobrun fait avancer Tequila en serpentant dans la pente jusqu’à rejoindre Charlène qui nous accueille avec un sourire plein de tendresse.
    
    Vers midi, nous nous arrêtons à l’ombre pour la pause déjeuner, déjeuner tiré de nos sacoches (j'adore toujours autant cette expression). A notre grande surprise, Charlène fait apparaître des magrets de son paquetage magique.
    
    Jérém se dépêche de faire un feu de camp. Nous nous installons autour et nous les faisons griller directement au-dessus du feu, perchés sur des petites branches.
    
    Pendant que les magrets cuisent, nous mangeons des entrées froides, nous racontons des bêtises, nous rigolons beaucoup. Je prends Jérém et Charlène en photo. Je prends Jérém en photo.
    
    Quelques minutes plus tard, nous retirons les magrets du feu. Mon bobrun se charge de les couper sur une pierre lisse. Il en fait des lanières, il en tend à Charlène, il m’en offre à moi.
    
    J’ai très faim, et la première bouchée est toujours la meilleure. Verdict : je crois que je n’ai jamais mangé un magret aussi bon de ma vie ! Ce goût de grillé, de ...
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