Frederica ou la fessée sentimentale - Histoires de Sexe

Frederica ou la fessée sentimentale

... clitoris.

Frederica la regarde puis me regarde, sans répondre. Elle s’allonge sur le dos et met la tête sur le haut de la cuisse de Fabienne, contre son ventre. Elle est très souriante. J’en profite pour caresser ses seins, puis je me mets à genoux pour les embrasser et mordiller les deux tétons. Elle passe alors sa main dans mes cheveux avec beaucoup de douceur et me dit :

— Vous êtes un bon fesseur, j’espère que vous serez un bon amant.
— Je vous présente mille excuses pour les claques un peu trop fortes.
— Vous en avez peut-être un peu abusé.
— C’est difficile de garder son sang-froid avec les fesses que vous avez.
— Embrassez-moi, et j’essaierai de vous pardonner.

Je vais embrasser Frederica pour la deuxième fois. Je prends sa tête dans mes mains et pose mes lèvres sur les siennes. Les cuisses de Fabienne forment un doux oreiller. C’est fou, jamais je n’ai eu autant envie d’embrasser une femme. Sa bouche est en feu, sa langue pleine de désirs. Après quelques minutes bien trop courtes, Fabienne interrompt notre ardeur.

— La fessée n’est pas terminée, mes jeunes tourtereaux. Vous continuerez votre baiser après… quand vous ferez l’amour, par exemple.

Je ressens un nouveau sentiment de jalousie dans la voix de Fabienne. C’est vrai que depuis le début j’ai tout fait pour l’exacerber, je suis peut-être allé trop loin. Il faut que je calme un peu le jeu. Je me redresse, pose les mains sur les épaules de Fabienne puis je la regarde droit dans les yeux :

— ...

... Vous devenez jalouse, Fabienne. Cela vous rend encore plus belle et plus désirable et me donne tout simplement envie de vous embrasser.
— Vous êtes gentil de me faire des compliments, Philippe, l’envie est partagée.

Elle pose ses lèvres sur les miennes et m’embrasse avec toute la force de la jalousie. Le baiser-passion terminé elle se dégage de moi et me dit :

— C’est à mon tour de vous dire merci.

Frederica se remet sur le ventre, repose sa tête sur la cuisse de Fabienne, mais laisse sa main droite le long de son corps. La belle femme blonde aux yeux bleus devient de plus en plus belle au fil du temps.

— Vous savez, Frederica, plus je vous regarde et plus je vous trouve très femme.
— Je suis contente de ne pas vous laisser indifférent.
— Et de votre côté ?
— Vous ne me laissez pas indifférente non plus. Vous avez dû vous en apercevoir à mon attitude et quand je vous ai embrassé. Vous vous en apercevrez encore plus quand nous ferons l’amour.

Les nouvelles paroles de Frederica me font boire du petit lait. Fabienne « l’instigatrice » est devenue Fabienne « la jalouse », puis Fabienne « qui subit ».

— Frederica, je vais reprendre ma fessée, mais savoir que vos fesses sont aussi rouges à cause de moi me ravit au plus haut point.

Et Fabienne d’ajouter :

— La fessée doit donner autant de plaisir à celui qui la donne qu’à celui qui la reçoit.

Et moi de surenchérir :

— Sans oublier non plus celui ou celle qui la regarde.

Me voilà assis à côté de ...