Barcelona - Histoires de Sexe

Barcelona

... ressaisir en découvrant le regard sombre de Ramon. Debout à côté d’elle, le jeune homme avait une vue plongeante sur les collines charnues, tremblantes de honte et d’émotion à l’idée de leur indécente exhibition.

— Juan, je te présente Sofia.
— Hola Sofia. Que tal ?
— … euh… hola…
— Sofia est un peu timide, n’est-ce pas Sofia ? Et pourtant, je ne vois pas de quoi elle pourrait avoir honte. Tu n’es pas d’accord Juan ?
— Claro que no. Esta como un camión.
— Juan dit que vous êtes belle comme un camion. Et je ne peux que lui donner raison. Vois-tu Juan, ce matin elle ne me connaissait même pas et pourtant elle a accepté de faire tout ce qu’il me plaira avec elle. N’est-ce pas Sofia ?
— De verdad ?
— Oui, oui, je t’assure. Tiens regarde. Sophie, défais donc le troisième bouton de ta robe afin que Juan puisse admirer plus librement tes superbes seins.

Elle lui a lancé un regard implorant mais elle savait que c’était inutile. Ramon gardait la caméra braqué sur sa poitrine et il n’était visiblement pas prêt à en rester là. Le visage et le corps de Sophie étaient brûlants. Elle fixait l’objectif de la caméra comme un petit animal pris au piège. Elle pensait à Éric, elle avait honte. Et pourtant, l’éclat brillant de ses yeux trahissait l’excitation de plus en plus intense qui lui consumait les chairs. Alors, sans quitter la caméra des yeux, Sophie a défait le troisième bouton, sentant avec horreur autant qu’avec délice sa robe s’ouvrir comme une fleur pour libérer ses ...

... admirables nichons et laisser le vent brûlant de Barcelona venir caresser ses tétons qui pointaient en dehors du corsage, pour le plus grand plaisir de Juan, de Ramon et d’une demi-douzaine de clients assis aux tables voisines.

En entendant les sifflets et les applaudissements provenant des autres tables, Sophie a rapidement reboutonné se robe jusqu’à l’avant dernier bouton. Si ça ne lui plait pas tant pis, a-t-elle penséje n’ai pas l’intention de m’exhiber devant la moitié de Barcelone. Ramon s’est contenté de rire, avant de régler l’addition et d’emmener sa délicieuse compagne à la découverte de la ville.

— Je ne crois pas t’avoir autorisée à reboutonner ta robe tout à l’heure. Je devrai te punir pour cela, tu le sais, non ?
— Écoutez, vous pouvez faire de moi ce que vous voulez, mais ne m’obligez pas à m’exhiber, j’ai vraiment horreur de cela.
— Vraiment ?

En une fraction de seconde, Sophie s’est retrouvée adossée à une porte cochère, sentant avec angoisse autant qu’avec délice, la main de Ramon glisser entre ses cuisses et ses doigts venir se tremper aux liqueurs de plaisir qui lui inondaient la chatte.

— Pour quelqu’un qui a horreur de cela, j’ai l’impression que ta petite exhibition ne t’a pas laissée indifférente. Je me trompe ?
— Non, vous ne vous trompez pas. Je… je ne comprends pas ce qui m’arrive. Vous me faites faire des choses qui sont tellement éloignées de moi… je ne sais plus où j’en suis.
— Si elles étaient tellement éloignées de toi comme tu ...