Barcelona - Histoires de Sexe

Barcelona

... baiser.

Sous le jet bouillonnant de la douche, Sophie pensait à Éric, mais aussi et surtout à Ramon. Même si elle aurait aimé chasser cette idée de son esprit, elle ne pouvait s’empêcher d’espérer qu’il vienne la rejoindre pour prendre enfin possession de son corps brûlant et de sa petite chatte miaulant de désir. Alors, lorsque la porte de la cabine s’est ouverte pour révéler le corps nu et musclé de son séduisant hidalgo et son sexe dressé enveloppé dans un étui de latex mauve, Sophie n’y a pas réfléchi à deux fois, enroulant ses bras autour du cou de Ramon et l’entraînant sous le jet bouillonnant pour lui dévorer la bouche dans un baiser passionné.

Ils sont restés de longues minutes enlacés, les jambes de Sophie nouées autour de la taille de son partenaire, le con traversé par l’épais gourdin sur lequel elle rebondissait violemment en gémissant de plaisir. Au bout de dix longues minutes le sexe de Ramon s’est mis à trembler nerveusement, gonflant l’enveloppe de latex de puissantes bordées de foutre. Puis, lorsqu’il a fini par reposer la jeune femme sur le sol trempé de la douche, elle l’a regardé en souriant avant de le récompenser de ses efforts par un baiser à la fois tendre et passionné.

oooOOOooo

— Ne me dis pas que tu n’as rien de plus sexy à te mettre ?
— C’est-à-dire que… je n’aime pas trop les tenues sexy.

Debout devant la penderie aux côtés de sa partenaire d’un jour, Ramon contemplait les parures plutôt tristounettes que Sophie avait emmenées ...

... pour son escapade à Barcelona.

— Quand on a un corps comme le tien, c’est un crime de ne pas le mettre davantage en évidence. Je commence à penser que ton mari a raison de trouver un peu « coincée », ma belle. Il va falloir qu’on aille faire quelques emplettes toi et moi. En attendant, mets ça, c’est encore ce qu’il y a de plus intéressant, surtout si tu ne portes rien en-dessous.
— … Hein ? Vous êtes malade ma parole ! Il n’en est p… Aïe !

Sophie n’a pas eu le temps de terminer sa phrase que la main de Ramon s’était déjà écrasée sur ses fesses dénudées.

— Écoute-moi bien : je commence à en avoir assez de t’entendre discuter mes ordres. Tu as accepté de me laisser faire tout ce qu’il me plaira de ton petit corps de bourgeoise coincée. Alors, tu vas te faire une raison une bonne fois pour toute et arrêter de jouer à la pucelle. D’ailleurs, au vu de ce que tu m’as montré jusqu’ici, je suis sûr que ta petite chatte doit frémir d’impatience à l’idée des délicieux courants d’air qui viendront faire trembler ses délicates dentelles.

Ramon lui a tendu une petite robe d’été en imprimé fleuri, boutonnée de haut en bas sur le devant. Elle aurait voulu refuser, l’envoyer se faire voir, lui et son ignoble complice qui devait sans doute penser à elle tandis qu’il discutait avec ses clients à plus de cent kilomètres de là. Mais elle n’en avait pas la force, ni sans doute l’envie. Ce qu’elle était en train de vivre était tellement intense qu’elle ne voulait pas que cela s’arrête. ...