1. Un enchaînement de circonstances


    Datte: 03/10/2020, Catégories: fh, fdomine, facial, Oral hdanus, sm, hsoumisaf, Masturbation Auteur: Marie Anne & Luc Carois, Source: Revebebe

    ... les fesses, me fixe d’un œil décontenancé.
    
    — Je ne me souviens pas t’avoir appelée « chérie », Sally…
    — Ah… je vois… tu me traites de menteuse ?
    
    Sa respiration s’accélère. Dérouté, il cherche mon regard. Sa main est moite dans la mienne. Chacun son tour.
    
    — Tu as peur, David ? susurré-je.
    — Non, voyons. Tu es toute petite.
    — Alors… entre donc.
    
    Je franchis le seuil, traînant derrière moi sa main, son bras, et maintenant son corps entier tel un boulet que je hâle sur un quai. La porte se referme derrière nous… nous voici dans le noir complet. Connaissant la topographie exacte de la chambre, je guide ma victime jusqu’au lit, où elle s’allonge dans un halètement de peur et d’excitation mêlées.
    
    — Sally… balbutie David.
    
    Ah, fait moins le fier, le poulet ! Je refoule un fou-rire, à grand peine.
    
    — Donne-moi tes poignets…
    
    Pendant une seconde, je crois qu’il ne va pas m’obéir. Puis je sens ses doigts tâtonner dans le noir pour s’accrocher aux miens. Ayant déjà saisi ce que je voulais juste avant, je n’ai plus qu’à refermer les menottes sur ses poignets, dans un clic-clac qui résonne dans le noir.
    
    — Sally !
    — Tu avais très bien entendu le cliquetis de la chaîne, David. Tu savais.
    — Je t’en prie… que vas-tu faire de moi ?
    — Tu es désormais attaché au mur par un système de chaînes et de menottes. Tu as toute la nuit pour regretter de m’avoir arraché les vers du nez, et m’avoir traitée de menteuse.
    — Mais enfin, Sally ! Je…
    — Tu voulais connaître mon ...
    ... univers, David. Tu as dit que ça ne te gênait pas. Voyons voir…
    — Sally ! Reviens immédiatement ! Sally… chérie !
    
    La porte se referme doucement derrière moi, tandis que je m’éloigne dans le couloir.
    
    *
    
    Alors ça… On ne me l’avait jamais fait. Je suis soudain envahi par un sentiment étrange, l’envie d’éclater de rire, et une panique quasiment incontrôlable. Le rire, parce que l’air de rien, elle m’a bien eu, du haut de son mètre soixante, avec ses yeux de biche, et sa voix caressante. Le rire aussi, à cause de la situation. Normalement, c’est moi qui passe ce genre de bracelets aux poignets de zozos un peu plus coriaces que cette douce créature. Chapeau la Miss… Tu ne perds rien pour attendre, mais bien joué quand même.
    
    La panique, parce qu’une petite voix à l’intérieur de ma tête me chuchote insidieusement :
    
    Fais gaffe David, ce n’est peut-être pas un jeu. Peut-être que cette fois, ton instinct t’a trompé. Cette gonzesse est peut-être totalement fêlée… Imagine qu’elle ne revienne pas et que ce soit le gros black de l’entrée qui se pointe à sa place, hein ? Tu feras quoi ? Déjà d’homme à homme, le mec a l’air plus balèze que toi… alors avec tes poignets dans les pinces, tu vas t’y prendre comment ?
    
    Je respire trois fois bien profondément, et je fais le point sur la situation. Bon… Ouvrir des menottes, c’est à la portée du premier flic venu. Il suffit d’une tige de métal du genre trombone ou épingle à cheveux. Au pire, une allumette suffit si on sait bien s’y ...
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