Délire Andalou - Chapitre 3
Datte: 03/10/2020,
Catégories:
fh,
jeunes,
hotel,
revede,
Auteur: Mario, Source: Revebebe
... beaucoup d’interdits, des frustrations à tous les coins de vie, des pudeurs standards, ce qui ne veut pas dire non plus que j’en sois dépourvu… - Et tu te situes où par rapport à la norme, joli peintre ? dit-elle en me branlant lentement et lascivement, complètement à l’extérieur ?
— Ça dépend de la façon de voir les choses… quand tu me poses la question, je pense à Dali, le peintre, le vrai, le grand, le sublime Dali…
— Hé t’emballes pas, alors quoi Dali ?
— Quand on l’interrogeait sur son excentricité et sa prétendue folie, Dali disait, lorsqu’il ne faisait pas une promo, qu’il avait depuis toujours le sentiment de marcher sur un fil, tel un habile funambule. D’un côté de ce fil, le vide de la folie, plein de belles lumières envoûtantes, de l’autre, notre monde réel, avec en prime, une rampe pour se raccrocher, pour éviter toute décharge inutile d’adrénaline… Et qu’il partageait sa vie entre galipettes du côté wild et repos du côté sage…
— Et toi dans tout ça ? poursuit-elle
— Je suis sur le fil aussi ! Avant-hier j’étais avec une belle femme noire qui m’a donné un plaisir immense ! Tout à l’heure, je te regardais te ...
... déshabiller, et je me disais que le meilleur moment de ma vie était cet instant ! Maintenant mon doigt est posé sur ta chatte et sa douce moiteur me donne envie de te pénétrer ! Et j’adore ces coups et ces à-coups de la vie ! Et tout à l’heure, dans l’ascenseur, mon pied s’est posé sur celui de Javier et j’avais encore plus envie de lui que de toi à ce moment-là ! C’est ça ma vie sur ce fil, là-haut, très haut dans les étoiles…. Quand j’étais plus jeune, le fil bougeait énormément, tellement, que souvent je suis tombé ! Parfois, je me suis fait très mal ! Mais ma nature m’a toujours poussé à remonter, à continuer, et… je crois que j’ai fini par accepter d’être funambule de la vie.
Un grand vide suit cette longue tirade…
La main de Laura continue ses longs va-et-vient sur mon sexe, et mon index continue sa gentille caresse…
— Tu veux que je te dise quelque chose de drôle avant tout ? demande Laura en me souriant.
— Bien sûr !
— Et bien tout à l’heure, dans l’ascenseur, mon pied était également posé sur l’autre pied de ce garçon, Javier…
Nous rions franchement, et Laura profite de cette pause dans le discours pour se lever.