Dani-elle Chapitre 09 - Histoires de Sexe

Dani-elle Chapitre 09

... qu'il mérite. Écoute-le, ne lui parle que s'il te le demande et ne le regarde pas dans les yeux à moins qu'il te le demande. Es-tu capable de lui obéir et de faire ce que je te demande ?

— Bien sûr Maitre.

— Tu me sembles bien confiante... Une fois dans la voiture, téléphone ta femme pour lui annoncer que tu arrives. J'imagine que tu as hâte de la voir. N'est-ce pas, ma chérie ?

Je réalise que c'est la première fois qu'il m'interpelle ainsi. Je réalise aussi que la main que je cherchais me semble tendue. Je n'ai qu'à obéir à mon Maitre et à me laisser porter par les évènements.

— Bien sûr Maitre, j'ai hâte de la revoir.

— Bien. J'espère que tu t'es plus ennuyé de ma queue que d'elle par contre...

— Maitre, je ne pense qu'à votre queue depuis une semaine...

— Bien. Souviens-toi. Écoute, obéis et tente de plaire. Soit calme et soit fière de ce que tu as appris cette semaine. Mais garde à l'esprit que c'est qu'un début.

Sans dire un mot de plus la communication est coupée. J'avance dans la foule et je vois tout de suite un homme habillé noir qui vient vers moi, je sais que c'est le chauffeur. Il n'a pas besoin d'un carton, visiblement il sait qui je suis. Il a une apparence déconcertante pour un chauffeur de limousine. Il a la tête rasée et une barbe crépue. Il est habillé en noir, mais je peux voir des tatouages qui semblent couvrir ses bras en entier. Il porte des bottes comme celles des cowboys en cuir noir finement brodé. Son jean moulant noir et son ...

... pull-over semblent sortir tout droit d'un catalogue d'un grand designer. Il me fait un sourire avec des dents impeccables. Il est aussi grand que moi avec mes talons et il a une silhouette athlétique. Je remarque particulièrement ses jambes bien développées mises en valeur par son jean qui est comme une seconde peau sur ses jambes. J'arrête à deux pas de lui.

Il me regarde franchement, brutalement, avec des yeux bleus acier. Je baisse tout de suite les yeux devant ce chauffeur. Je me sens rabaissé, humilié de ne pas pouvoir soutenir le regard d'un simple chauffeur. Mon Maitre a trouvé une façon de plus pour me détruire psychologiquement. Sans me dire un mot, il tend une main musclée. Je comprends qu'il veut la poignée de ma valise et mon sac de cabines que je lui offre immédiatement tout en gardant les yeux au sol.

— Marche derrière moi.

Sa voix est douce et ferme à la fois. Je sais que je ne dois pas badiner. Alors dès qu'il se met en marche, je le suis de près en regardant en direction de ma valise qu'il fait rouler. Je marche bien droite, les mains contre mon corps, comme si elles étaient attachées. Nous traversons rapidement l'aéroport et arrivons à l'extérieur où une multitude de véhicules attendent patiemment leurs occupants. Le chauffeur se dirige vers le bout de la ligne de taxis après être passé devant plusieurs limousines. J'ai droit à quelques sifflements approbateurs d'autres chauffeurs qui attendent des clients. Je vois un peu à l'écart une limousine de ...