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Symphonie en neige majeure (1)
Datte: 02/10/2020, Catégories: Erotique, Auteur: imaxparis, Source: Xstory
... gants une couverture de survie que j’ai toujours avec moi en cas de besoin. Elle s’en enveloppe immédiatement et me remercie d’une faible voix. Curieux, je lui pose la question qui est aux bords de mes lèvres : — Que faites-vous à cette heure dans cette tenue au bord de la route ? Vous auriez pu mourir de froid si je n’étais pas passé là. — Mon copain... laissé moi... pas coucher... me dit-elle dans un borborygme incompréhensible. — Vous allez où ? — Je ne sais pas ! finit-elle par prononcer. — J’habite non loin d’ici. Si vous voulez nous pouvons y aller. Vous pourrez vous réchauffer et nous aviserons pour la suite. — D’accord je veux bien mais je ne voudrai pas vous déranger. Elle m’explique alors qu’elle passait le week-end chez son ami d’enfance et qu’ils ont été en boîte de nuit. Au retour ils ont eu une discussion houleuse car il voulait lui faire l’amour alors qu’elle disait qu’elle ne voulait pas car elle n’était pas amoureuse de lui comme il semblait le croire. Il l’a alors traitée de salope, d’allumeuse et l’a abandonnée sur le bord de la route alors qu’il ne neigeait pas encore : bel exemple de goujaterie et d’ignominie !! — Comment un homme peut-il se comporter ainsi ? c’est la question que je lui pose. Elle me dit qu’elle ne comprend pas. Il n’avait même pas bu en supposant que cela puisse être une excuse ! Elle ne veut plus le revoir et ne veut pas porter plainte contre lui. J’en prends acte. Arrivés chez moi, j’actionne ...
... l’ouverture du portail et de la porte du garage. Elle me regarde d’un air interrogateur une fois ceux-ci fermés. Je lui fais signe de sortir et je l’emmène vers la pièce de vie où il règne une température plus clémente. Je déclenche les éclairages diffus qui révèlent la splendeur de cette pièce. Ma « réfugiée » reste coite tant cet endroit est accueillant. Elle semble perdue, seule, hésitante à entrer. La couverture de survie tombe à ses pieds, révélant son corps de gamine aux seins à peine formés. J’ai un doute qui m’assaille alors : ne me suis-je pas fait piéger par une gamine mineure qui profiterait de moi pour me faire chanter ? Comme si elle lisait dans mes pensées, elle me dit alors : — N’ayez crainte ! A voir votre regard vous pensez que je ne suis pas majeure et que j’ai fait une fugue. Je connais ce type de réactions, j’ai l’habitude. C’est mon quotidien habituel. Elle fouille alors dans son sac et en sort une carte d’identité qu’elle me met sous les yeux. Je peux alors voir qu’elle a juste vingt ans et porte le même prénom que ma défunte femme. Ironie du sort, c’est aujourd’hui son anniversaire ! — Je suppose que personne ne vous l’a encore souhaité ? — Quoi ? — Votre anniversaire... — Non ! — Vous voulez boire quelque chose ? Un café ? De l’eau ? — Je veux bien un café. Pendant que je prépare la boisson, elle va alors s’asseoir dans le canapé proche et se love dans l’un des coins. De la cuisine je l’observe. Ses cheveux noirs, encore ...