1. Changement de rôle !


    Datte: 01/10/2020, Catégories: fh, hplusag, fplusag, couleurs, couplus, cocus, Collègues / Travail vacances, fsoumise, miroir, BDSM / Fétichisme 69, préservati, pénétratio, fsodo, échange, yeuxbandés, confession, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    ... Que tu lui accordes toute sa liberté et que toi aussi. Tu as vu ce que Marc a été capable de lui soutirer. Nous connaissons bien ce genre de femmes. Elles font partie de celles qui aiment être dominées pour forcer leurs talents. Tu sais j’en parle en connaissance de cause… Si tu m’avais connue avant que nous rencontrions ceux qui nous ont tout appris.
    — J’ai du mal à imaginer.
    — Tu ne me connais pas vraiment. J’étais pire que ta femme.
    — Vraiment, alors les miracles existent.
    — Laisse-nous t’en apporter la preuve !
    — D’accord.
    
    Nous revenons dans la chambre. Tout a déjà été rangé. Une vraie petite ménagère.
    
    — Maryse m’a convaincu de rester. Deux jours. À toi de me montrer que tu as changé.
    
    Elle reprend des couleurs.
    
    — Merci. Merci mon chéri. Tu ne le regretteras pas.
    — C’est surtout Maryse qu’il faut remercier.
    — Oui, bien sûr. Merci Maryse.
    
    Elle avance, m’embrasse sur la joue, tout de même un peu empruntée.
    
    — Chez nous les pervers, ce n’est pas un remerciement, ce bisou de gamine, lance Marc légèrement en retrait. Maryse se tourne vers lui, commence à dire :
    — Je m’excuse pour ce que j’ai dit. Je ne le pensais pas…
    — Oh, c’est oublié. Mais si ton mari s’est laissé convaincre de rester, ce n’est certainement pas pour être le témoin d’un bisou. N’est-ce pas, François ?
    
    François va répondre, mais Marc ne lui en laisse pas le temps et il continue :
    
    — D’ailleurs tu lui as gentiment proposé que Maryse et lui fassent autre chose qu’un échange de ...
    ... bisous. Ce n’est pas vrai ?
    — Si, si ! Et elle regarde son mari qui sourit.
    — Alors d’après toi comment peux-tu remercier Maryse autrement que par un bisou.
    
    Éloïse semble un peu perdue. Un instant j’ai pitié d’elle. Je comprends sa gêne. En l’espace de quelques heures, elle se retrouve dans un scénario qui lui échappe. Céder à un couple, se faire guider par Marc qui la pousse dans le plaisir inconnu de se laisser diriger, constater que son mari l’a vue, l’a entendue avouer ce fantasme honteux, cette envie sexuelle pour un homme, son employé, plus jeune, plus beau et avec cette couleur de peau qui rend cet aveu encore plus troublant.
    
    Je me revois dix années en arrière. Combien de fois me suis-je dit :« Arrête, tu es folle » alors que je suçais l’homme, que la femme me caressait et m’offrait à son mari. Mais c’était différent. Ils avaient su créer le climat qui vous met en condition. Ils étaient expérimentés dans leur art et chaque parole, chaque geste était pesé, réfléchi pour nous faire croire qu’il n’y a avait pas d’autres solutions.
    
    — Allons Marc ne la tourmente pas. Et toi François ne sois pas impatient. Paris ne s’est pas fait en un jour. Vous devriez nous laisser.
    
    Ils quittent la pièce, mais je sais que Marc entraîne François, qu’ils poussent la porte suivante dans le couloir, ancien débarras transformé en rangement et que mon mari ouvre une armoire bien anodine. Et pourtant le fond de cette armoire n’existe plus. Elle ne sert que de subterfuge pour cacher le ...
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