Indispensablement Tienne (3)
Datte: 29/09/2020,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: Alessandra De Winter, Source: Xstory
... me proposait de passer chez lui. Folle de joie, je lui répondais le plus calmement possible, un simple « Pourquoi pas. » Je m’activais à la recherche d’un jean que je pourrais enfiler quand le second texto me parvint. Monsieur exigeait que je sois intégralement épilée, que je ne porte aucun bijou et que je lui garde ma nuit entière. Bien qu’un peu surprise, j’obtempérais.
Environs une heure plus tard, je me trouve devant l’appartement de Stéphane, des papillons dans le ventre. Peut-être se sent-il juste seul, peut-être a-t-il simplement envie de baiser. Mais peu m’importe, il n’y a rien d’aussi bon que de passer la nuit avec lui. Je m’avance vers la maison et trouve un mot sur la porte qui me dit d’entrer sans sonner. L’appartement est plongé dans le noir. Sans beaucoup de conviction, j’appelle Stéphane... Pas de réponse. Peut-être ferais-je mieux de lui téléphoner ? Je me mets à la recherche de mon téléphone quand quelqu’un se colle contre moi, enferme mes bras ainsi que ma taille et plaque une main sur ma bouche pour étouffer mes cris.
— Chuuut, Eva, ce n’est que moi, chuchote tendrement Stéphane dans mon oreille avant d’embrasser mon cou.
— Steph ?... Putain tu m’as fait peur, à quoi tu joues ?!
— Tu me fais confiance ?
— Bien sûr, répondis-je en levant les yeux au ciel, sans même réfléchir à la question.
Steph me retourna vers lui et m’agrippa par les bras.
— Non, Eva, dit-il fermement. Est-ce que tu me fais confiance ?
La sincérité, l’urgence ...
... dans son regard me toucha profondément, mes yeux se perdaient dans les siens, et avec une toute petite voix, je lui répondais que oui, je lui faisais confiance.
— Bien, alors laisse-toi faire, dit-il avec un ton dur avant de me pousser jusqu’à sa chambre.
Le lit était fait, la chambre était rangée. En revanche, une chaise en bois vernis avec des accoudoirs trônait en plein milieu. Une chaise que je ne me souvenais pas avoir vue chez Stéphane auparavant. Ce dernier me tenait encore par le bras quand il s’arrêta devant la chaise et entreprit de me déshabiller. Ou plutôt de m’arracher mes vêtements. Je ne l’avais jamais vu si impatient. Il me retira tout jusqu’à ce que je sois totalement nue et m’ordonna de m’asseoir sur la chaise.
— Mets tes fesses au fond du siège et tes avant-bras sur les accoudoirs. Il faut que tu sois bien assise, dit-il en entourant mon poignet et la chaise de ruban adhésif.
— Attends, je ne comprends pas, fis-je sentant la panique me gagner peu à peu. Stéphane m’était totalement hermétique, lui qui, d’ordinaire, ne se cachait pas de l’emprise que je pouvais avoir sur lui. Je le sentais concentré et déterminé. Mais pas avec moi. Il dut ressentir mon stress et sortit enfin de cet état autoritaire pour me sourire et m’embrasser.
— Détends-toi mon amour.
Ce salaud savait comment s’y prendre. Ces mots doux étaient pour moi plus puissants que tous les anesthésiants du monde.
Stéphane attacha mes poignets et mes chevilles à la chaise. Il y ...