Berlin, son histoire, ses vices (8)
Datte: 28/09/2020,
Catégories:
Divers,
Auteur: charimarien, Source: Xstory
... plein désarrois, voulant même démissionner de son poste à cause de son enfant de six ans. Je me suis permise, avec la précieuse aide d’Isabelle, de lui trouver une école et une garderie. Monsieur Alain, voici, sur ce papier, ce que j’ai entrepris de faire pour elle, pour la sauver du trou dans lequel elle commençait à plonger.
— Voyons ça… oui, bien… magnifique. Ma Bibi, je suis fier de toi et je suis heureux d’avoir misé sur le bon cheval avec toi. Bon, il est presque midi, si on allait manger. Je vous invite tous. Heinz, j’espère que tu nous dévoileras la prochaine intrigue de ton film. Perso, j’en crève d’envie.
— J’ai le scénario dans ma mallette et même plusieurs. On pourra choisir tout en mangeant, tu ne crois pas.
— Je laisse l’expert et ses actrices en décider seuls. Moi, tu le sais, je suis déjà conquise.
En allant manger, Isabelle et Marion ouvrent la marche, je suis juste derrière. Dans un carrefour, attendant que le petit ours devienne vert, ma Maîtresse accroche ma laisse à mon nez. Du coup, je me retrouve à l’arrière de cette petite troupe. Par réflexe, je croise mes bras dans mon dos. Cela ne manque pas de susciter des commentaires plus ou moins agressifs. Quand Maître Alain et Maître Heinz se retournent d’un seul homme vers ces médisants, ceux-ci blêmissent. Toute la verve de Maître Alain sort alors de son cerveau parfois terriblement tordu, plein de vices et de perversités. Je le connais assez pour savoir quand celui qui lui fait face va s’en ...
... prendre plein la gueule, verbalement parlant, cela va de soi. Et puis, Maître Heinz, il n’est pas manchot côté verve verbale. Mais ça, je le découvre. Entre-nous, je ne voudrais pas être sa soumise quand il est en colère. Les trois hommes et les deux femmes qui composent ce groupe s’en prennent plein les oreilles, de quoi les dégouter à tout jamais d’être médisant. Maître Alain vient prendre la laisse des mains de Maîtresse, en profite pour un doux baiser sur ses mains si douces. Je me retrouve devant ces malotrus. Maître Heinz me désigne une femme et mon pied frappe là où cela fait très mal, sa chatte. La femme se plie en deux, tombe à genou. De ma main droite, je soulève sa tête.
— Ma chère, apprenez que médire est facile. Cela démontre du très faible niveau de votre intelligence, au ras du sol. Maintenant, moi, je vis mes fantasmes au grand jour et vous ? Non, le contraire m’aurait étonné. Maître, mes maitres, puis-je terminer la punition que je m’apprêtais de lui asséner ?
— Mais ma chérie, me répond Maître Heinz, cette demoiselle, si c’en est une, attend son châtiment. Fais comme il te plait, ma belle.
Aussi sec, sa tignace bien retenue dans ma main droite, ma main gauche la gifle violement devant ses camarades. Alors que je relâche cette malotrue, je me tourne vers l’un des hommes et tous s’enfuient sans demander leur reste.
Aimable, je relève la femme, embrasse ses lèvres.
— Tu vois, je ne suis pas rancunière. Maintenant, si tu en veux d’autres, je parle de ...