1. Démarcheur à domicile 3


    Datte: 27/09/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    - « Au moins six semaines sans ballon, et encore ! » A dit le toubib
    
    - Et ? Demande Marion.
    
    - Footballeur au repos, mais homme en forme quand même. C’est la cheville, pas le sexe. De ce côté-là, tu n’auras pas à te plaindre, je suis bon pour le service. Je peux marcher. Avec des béquilles au début. Donc je peux travailler, on ira regarder le foot. Rien ne change pour moi, sauf le sport et les entraînements.
    
    - Et pour moi ?
    
    - De quoi souffres-tu ? Tu continues tes activités ordinaires, pourquoi changer ? Bien que…
    
    - Quoi donc ?
    
    -Tu auras un surplus de charge à domicile. L’énergie que je ne dépenserai pas sur le terrain cherchera une autre tssue, une autre façon de s’exprimer, tu comprends ?
    
    -Ah ! C’est-à-dire ?
    
    - Ton mari sera… j’aurai plus envie de faire l’amour. Tu seras plus mise à contribution. Est-ce fait pour te déplaire ?
    
    C’est tout ? Un supplément d ‘amour sera reçu avec plaisir, mon amour. Merci si les actes confirment les intentions.
    
    Elle dit ça comme si j’allais enfin être à la hauteur. Elle vient m’embrasser. Ma main vérifie discrètement la présence d’une culotte
    
    - Qu’est-ce que tu crois ? Je ne tiens pas à m’enrhumer. Obsédé. Ta cheville te rend cochon. Je vois avec plaisir que tu ne souffres pas de la queue. Tu veux ce soir ? Viens, moi aussi j’ai envie.
    
    Elle a poussé sa culotte du bout du gros orteil, elle quitte sa nuisette et m’apparaît dans la splendeur de ses vingt quatre ans. Après trois années de vie de couple, je ...
    ... suis toujours aussi ému à la vue de ces seins plantés fièrement, en forme de fruits, marqués par deux aréoles brunes de petit diamètre rayonnant autour de leurs tétons délicats. Et j’admire le dessin harmonieux de la taille et des hanches. Coquine, Marion garde les jambes fermées. Elle aime me laisser le plaisir de redécouvrir sous les bouclettes disciplinées de son pubis le rebond du haut de sa vulve, le capuchon discret de son clitoris puis la ligne de séparation sombre de ses grandes lèvres encore assemblées.
    
    Allongée, pied contre pied, genou contre genou, elle attend que mes mains saisissent ses chevilles ou ses mollets et ouvrent l’angle de ses cuisses. A cet instant nos yeux se fixent; dans les siens le plaisir de se livrer répond à mon envie de séparer pour voir avant d’aller embrasser son intimité frémissante. C’est l’exquis moment de l’adoration de ce qui, après les traits aimés de son visage, après la charge amoureuse de son regard velouté et après son esprit vif, la fait femme à mes yeux, c’est l’instant privilégié de ce qui reste caché aux autres et n’est connu, aimé et honoré que de moi.
    
    Ce soir mon désir est plus fort. Le souvenir de ma sueur froide dans le vestiaire du stade lorsque j’ai confondu la voix de Liliane et la sienne rend plus claire dans mon cœur la chance d’avoir épousé Marion et non sa sœur. J’ai craint de perdre l‘amour de ma vie, à tort j’ai soupçonnée mon épouse d’infidélité : j’ai honte de mes soupçons, je suis surtout heureux de m’être ...
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