À l'ombre de ses ailes (2)
Datte: 27/09/2020,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... ans. C’est là que les choses qu’ils offrent sont très longues à se mettre en place et qu’ils compensent par des caresses exquises. Ils ont déjà vécu beaucoup et prennent le temps d’apprécier la femme. Je t’assure… tu devrais essayer une fois.
— Arrêtons nos sottises ! Tu veux un café ?
— Non ! Nous devrions peut-être dormir un peu, ne crois-tu pas ?
— Si… si !
Les deux femmes s’étaient endormies côte à côte. La première à rejoindre le pays des rêves avait été Catherine. Dans l’obscurité de la chambre, Claude elle, avait les quinquets grands ouverts. Elle repensait au propos de cette invitée plutôt curieuse. Cette jolie femme n’avait pas de mauvaises manières, loin de là et pourtant, elle donnait l’impression de vivre une sexualité plutôt riche et débordante. Sans s’embarrasser de caste, de sexisme ou autre pudibonderie imposés par la société actuelle. Une femme libérée en somme. Et cette histoire d’amants multiples… comment était-ce possible ? Elle avait déjà elle, bien du mal à assumer le fait d’en trouver un seul. Et le dernier n’avait été pas une parfaite réussite.
Elle entendait la rousse qui respirait très doucement. Un vrai signe de son abandon au sommeil. Alors comme pour calmer une excitation à fleur de peau, la brune laissa sa main venir entre ses cuisses. Bien à plat sur le sexe encore chaud et toujours aussi trempé, elle fit faire quelques passages à son index tendu. Au premier frottement, ses sens en éveil, s’enflammèrent de nouveau. Elle remuait ...
... le moins possible, pour ne pas sortir de ses songes son invitée. Mais son cœur battait à tout rompre et il lui était bien difficile de rester calme. Elle jouissait de nouveau, juste en se caressant. Son corps cette fois encore se révélait aux plaisirs exacerbés.
Puis pour elle aussi le néant vint l’envelopper de son sein ténébreux. Les rayons d’une lumière matinale déjà bien avancée frappaient les interstices entre les lames de bois des volets. Claude s’étira et une seconde chercha où elle pouvait bien se trouver. Puis la forme à ses côtés qui remuait lui rappela qu’elle avait passé la nuit avec Catherine, une naufragée de parking. Sa voiture était toujours près du restaurant. Alors la brune se leva et en préparant un café appela Denis, un de ses amis qui tenait un garage. Celui-ci vint chercher les clés et promit de ramener la voiture chez Claude.
Quand Catherine se leva enfin, onze heures venaient de sonner à l’église. Elle semblait moins fraiche que la veille, le maquillage sans doute ! Elle buvait son café en petite tenue lorsque Denis, en cote de travail grise ramena le véhicule. Claude l’invita à prendre un café.
— Voilà, Catherine ! La propriétaire de la voiture. Catherine… Denis, mon garagiste… il est allé changer ta roue et ta voiture est là, dans ma cour !
— Ah c’est super ça ! Et je vous dois combien pour ce dépannage ?
— Rien ! Claude est une amie et les amies de mes amies…
— Ouais, je vois ! Il fait beau on dirait ?
— La journée s’annonce ...