Passé-croisé
Datte: 26/09/2020,
Catégories:
f,
ff,
fépilée,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Auteur: Claire Obscure, Source: Revebebe
... au ciné ?
— Oui, j’ai jeté un coup d’œil aux horaires ; il y a une séance assez tard, on pourra manger en espérant que le restau soit déjà en train de se vider.
Je sens qu’elle aussi commence à s’inquiéter un peu, et pourtant nous sommes aussi excitées à l’idée de réaliser ces folies. Je cache mon trouble en me plongeant dans les tiroirs à lingerie de notre hôtesse. Mon cœur balance entre un body et un bustier ; le bustier, rouge vif, gagne la course. Je l’accompagne de la mini-jupe la plus courte que je trouve ; très fluide et flottante, elle ne manquera pas de tout dévoiler en cas de marche rapide. L’ensemble ne fonctionne pas ; je troque le bustier pour un débardeur noir très moulant. Je range le tout dans un sac de courses.
Val fait également son marché pour elle-même : elle copie la tenue que j’ai prévue pour Chloé ; l’une terminera la soirée tout en noir, l’autre la passera tout en blanc.
Chloé s’est préparée pendant notre absence : coiffée et légèrement maquillée, elle est éblouissante dans sa petite robe rouge à bretelles, tenue par une ceinture à large boucle. Ses escarpins noirs sont assortis à un minuscule sac à main.
Les « sacs mystère » sont déposés dans le coffre de la voiture. Chloé conduit, silencieuse elle aussi. Quelques minutes plus tard, elle se gare sur le parking du multiplexe, assez loin de l’entrée. Je lui demande aussitôt :
— Pourquoi si loin ? Il y a plein de places en face de l’entrée.
— Oui, mais là on est tout près de la sortie de ...
... la salle de ciné n° 4.
— Et ?
— Claire, tu te souviens de la dernière partie de ton gage ?
— Euh, oui, dis-je ; alors que je commence à comprendre.
— Je suis gentille ; je te laisserai le choix du chemin pour revenir à la voiture : par le multiplexe, ou directement par cette sortie.
Je quitte la voiture sans un mot, visualisant ce fameux chemin qu’il me faudra parcourir. Certes, il fera nuit ; mais de nombreux lampadaires éclaireront le parking, et la voiture en particulier.
— Tu ouvriras les portières avant que j’arrive ?
— Oui, promis.
Pour l’instant nous jouons toutes à faire comme si nous allions tenir nos paris, mais je crois qu’il suffirait que l’une de nous trois fasse mine de flancher pour que tout s’arrête. Chloé a senti elle aussi ce moment d’indécision qui perdure, et elle prend les devants :
— Je ne vais pas vous mentir : je ne me sens pas prête.
— Tu veux qu’on abandonne ? dis-je, mi-déçue mi-soulagée.
— Pas du tout ! Mais je ne suis pas comme vous, jeunes fougueuses. Je suis un diesel qui a besoin de chauffer avant de tracer la route.
Elle avance résolument vers le hall d’entrée, et alors que nous admirons sa démarche souple et sensuelle, elle soulève le bas de sa robe, juste un instant, jusqu’au-dessus de la ceinture. En riant elle accélère encore la marche ; visiblement, elle s’est libérée, comme dix ans auparavant. J’aimerais en faire autant. Val aussi, qui me prend et me serre la main nerveusement.
Nous contrôlons les horaires de la ...