1. La paire de menottes


    Datte: 22/09/2020, Catégories: fh, inconnu, voyage, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme pénétratio, aventure, Auteur: Filou, Source: Revebebe

    ... détendre. Je me relève et regarde sur le bord du fossé, un des types s’est assis sur une chaise et semble monter la garde, mais je ne pense pas qu’ils puissent nous voir de là où ils sont ! Espérons qu’ils ne s’apercevront pas de ce que nous leur avons volé. Je regarde ma montre, encore une heure de jour avant la nuit qui tombe rapidement sous ces latitudes. Le fossé est très étroit, nous sommes encastrés en chien de fusil et je sens son corps. Ses jambes nues sont collées aux miennes, mon visage est pratiquement enfoui dans ses cheveux qui me chatouillent le nez. J’essaye de m’écarter mais je n’ai pas la place et glisse encore plus contre elle, mon bassin se colle contre ses fesses. Ce sera l’adrénaline ou je ne le sais quoi, mais je sens une onde de plaisir dans les reins, je ne vais me mettre à bander maintenant ! Je murmure à son oreille :
    
    — Je suis désolé, je n’ai pas la place, je vais me retourner !
    — Va bene.
    
    Je change de côté tout doucement sans faire de bruit et nous sommes maintenant dos à dos. Ce n’est vraiment pas confortable ! Dix minutes plus tard, elle se retourne et je sens ses seins et son bassin se coller contre moi.
    
    — C’est beaucoup plus confortable comme ça ! Moi aussi je suis désolée ! me dit-elle.
    — Nous sommes tous les deux désolés, mais chut ! Gardons le silence.
    
    Malgré la situation incroyable dans laquelle nous nous trouvons, j’ai envie d’elle ! Il paraît que dans les moments exceptionnels, le corps humain se découvre des ressources ...
    ... inattendues…
    
    Deux heures plus tard, il n’est plus question d’attirance, mais plutôt de souffrance, car nos corps sont ankylosés et nous n’osons toujours pas bouger malgré l’obscurité. Clara s’est assoupie pendant un certain temps et son réveil a été difficile. Il est temps d’agir, je lui fais signe et je me relève doucement vers le bord du fossé. Il y a de la lumière dans la cabane, mais je n’aperçois plus de garde. Je sens une odeur de cuisine, ils doivent être en train de manger, c’est le moment de partir. En rampant et en traînant nos affaires, nous sortons du fossé. Une fois sous les arbres, c’est en courant que nous nous éloignons de cet endroit maudit. Heureusement, un quart de lune nous éclaire un peu et après environ une heure de marche, nous arrivons au bord de la mer. La lumière nocturne se reflète sur les eaux du lagon, je sens le sable lisse sous nos pieds, d’un commun accord nous nous asseyons sur le sable. Je suis épuisé, j’ai chaud et la sueur mouille mon corps et mes vêtements.
    
    — Allons dans l’eau, me dit-elle !
    
    Nous retirons nos chemises que nous enroulons sur nos vestes autour des menottes, nous entrons dans le lagon en soupirant d’aise. Je distingue Clara tout près de moi pendant qu’elle se nettoie dans l’eau avec sa main gauche. À nouveau, elle met son bras droit autour de mon cou, car nous fatiguons à les tenir en dehors de l’eau et cette fois, je sens son corps contre le mien. Comme la fraîcheur de l’eau pénètre dans mon corps, mon esprit se met à ...
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