1. COLLECTION LIBERTINAGE. Le domaine. Début de la saison IV (16/21)


    Datte: 19/09/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    Dans les trois premières saisons, je me suis trouvée confrontée à un garçon malfaisant qui voulait accaparer mon domaine pour sauver le sien.
    
    Je l’ai appris et avec Laurette mon employée mais aussi mon amie d’enfance nous avons décidé de lui en faire baver.
    
    Je me sers de son pseudo amour pour le manœuvrer à ma guise espérant même le mettre sur la paille.
    
    La foudre tombée sur notre chapelle m’a permis de trouver une crypte dans laquelle mes ancêtres avaient caché un trésor inestimable.
    
    Ce genre de trésor qui fait ma fortune et que l’on trouve une fois par siècle peut-être.
    
    À la fin de la saison III, Laurette s’aperçoit qu’elle est enceinte de notre jeune palefrenier qui s’est sauvé en apprenant la nouvelle.
    
    De mon côté, j’ai un peu de retard mais sans pouvoir dire par le stylo imprégné de mon urine si je le suis vraiment.
    
    Ce n’est pas Olivier qui serait le père de mon enfant mais un inconnu avec lequel j’ai eu trois fois des rapports.
    
    Mon amoureux étant prêt à tout, dit ces mots !
    
    - Tu veux des enfants Véronique nous en auront autant que tu en veux.
    
    Et soixante chiens, deux cents chevaux sans compter les vaches et les lapins et des cochons.
    
    Chaque fois qu’il ouvre la bouche c’est pour s’enfoncer un peu plus, tout ce qu’il peut dire, sonne faux.
    
    Ce qu’il veut c’est surtout d’éviter de me contrarier afin d’arriver à ses fins.
    
    Contrarier, dans peu de temps, c’est lui qui va l’être.
    
    Je me remets dans la tête les propos rapportés auprès de ...
    ... ses copains.
    
    « Il va se faire l’infirme pour mieux assurer son avenir. »
    
    Son avenir je l’ai au bout de la main quand son portable sonne.
    
    - Je peux répondre ?
    
    - Bien sûr, nous sommes des femmes magnanimes et tu es loin d’être privé de toutes libertés.
    
    - Oui, j’écoute.
    
    À mesure de la courte conversation le son de sa voie se décompose jusqu’à ce qu’il raccroche.
    
    Trois mots signent notre victoire.
    
    - Je suis foutue.
    
    Je laisse passer un moment qu’il digère l’information que je connais certainement déjà.
    
    - As-tu un problème Olivier ?
    
    - Si l’on peut dire.
    
    - Si tu m’en disais plus, je pourrais peut-être t’aider ?
    
    Le temps qui suit doit correspondre à ce qu’il a entendu le propulsant dans la nasse que nous lui avons tendue.
    
    - Je vais tout te dire ma chérie.
    
    Comme il est dit dans le journal après sa séparation avec maman mon père à flamber au casino de Santenay et était plus souvent au PMU que dans nos vignes.
    
    Contrairement à ce que tu as lu j’ai fait des pieds et des mains pour redresser notre affaire.
    
    J’en étais arrivé à vendre à un négoce notre future production mais avec une clause lui permettant de faire ce qu’il vient de faire.
    
    Cette clause disait qu’il pouvait casser le contrat si un autre viticulteur lui proposait le même nombre d'hectos moins chers.
    
    Au prix que je lui faisais, j’étais certain que personne ne pourrait s’aligner.
    
    Pourtant c’'est ce qui vient d’arriver, si je connaissais le salaud qui a fait cela j’irais ...
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