Le Pacte
Datte: 18/09/2020,
Catégories:
fh,
extracon,
inconnu,
fépilée,
parking,
fsoumise,
hdomine,
noculotte,
chaussures,
facial,
Oral
fgode,
fdanus,
jouet,
journal,
Auteur: Manofsam, Source: Revebebe
... :
— Et toi, Emma, ça va ? Comment va Paul ?
Aïe. Le doigt où ça fait mal. Une demi-seconde d’hésitation, Sarah voit qu’elle a touché un point sensible.
— C’est pas la joie, on dirait ?
— Je… je suis un peu perdue en fait.
— Toujours pareil ? Il a pas retrouvé de boulot ?
— Non, et puis tout s’est dégradé. Nos rapports se sont un peu tendus ces dernières semaines. On faisait plus l’amour. Ça va un peu mieux, on essaie de se réconcilier, mais je sais pas trop où ça va nous mener.
Sarah ne trouva rien à dire, alors elle me prit dans ses bras et serra fort. Cette fois, je n’eus pas envie de pleurer. La présence de Sarah me réconfortait.
— Comment t’envisages la suite ?
— Ben j’attends de voir. Soit il fait ses preuves, soit… soit il faudra prendre une décision douloureuse.
— Mais, c’est quoi le problème ? C’est juste sexuel ?
— Oui… non… enfin je crois. Sur ce plan-là, je suis totalement perdue là…
J’eus envie de tout lui raconter, mes petites folies, Blackbird, le stagiaire… mais non, il y avait des choses que je ne pouvais confier, même à ma meilleure amie, tant je ne les assumais pas. De nous deux, ça avait toujours été elle la plus salope. J’étais pas forcément loin derrière, mais quand même : comment aurait-elle pu comprendre ce qui m’arrivait ? Je changeai de sujet :
— Et toi, quoi de beau dans ta vie sentimentale ?
— Oh, rien de spécial. Je m’amuse. J’expérimente. Je me prends pas la tête en tout cas.
— Tu as bien raison ! J’espère que tu ...
... t’amuses bien !
Sarah eut un petit sourire et me répondit :
— T’inquiète !
Nous sortîmes manger. Au restaurant, il se produisit une scène un peu troublante. À un moment donné, Sarah fit tomber sa serviette sous la table et se baissa pour aller la chercher. Preuve que je suis de plus en plus détraquée, je ne pus m’empêcher de revoir la scène avec Nicolas dans mon bureau. Et ce que je fis me perturbe encore : au lieu de serrer les cuisses, comme j’aurais dû le faire, je les écartai légèrement. Rien d’ostensible, mais c’était une prise de risque inconsciente. Aussitôt, je réalisai ce que j’étais en train de faire et je les refermai. Avait-elle vu ? Sarah remonta et me regarda dans les yeux. Je sentis mes joues rosir. Elle se pencha vers moi et dit à voix basse :
— Mais dis donc ! T’as pas de culotte !
Raté. Elle avait vu. Heureusement, elle n’avait pas vu la ficelle des boules de geisha.
— Euh… oui, une fantaisie du moment…
— Hé ben ! Tu dois être salement en manque !
Ce fut tout, fort heureusement. Elle avait affiché un petit sourire amusé et puis on avait parlé d’autre chose.
Après le repas, je la ramenai chez elle, puis une fois seule, je pris le chemin des docks. Je me rendis à l’endroit indiqué. Mon cœur battait la chamade, mais je m’étais décidée à aller « jusqu’au bout ». Mais y avait quoi, au bout ? Je garai ma voiture et j’attendis. Il ne fallut pas longtemps avant qu’une silhouette sorte de derrière un entrepôt et s’avance vers moi. Je le laissai ...