1. Un été caniculaire 3


    Datte: 17/09/2020, Auteur: Dr Lamb, Source: Revebebe

    ... parfois pour me lécher le gland, ou glisser sa langue le long de ma verge. Nivea soupira bruyamment d’un air exaspéré.
    
    — Non mais vraiment, c’est du délire ! fit-elle en se levant du lit.
    
    J’ouvris les yeux et contemplai le beau visage de Nadia, penchée sur moi, sa tête montant et descendant à un rythme croissant. Nivea entreprit de ranger le bordel que nous avions foutu dans la chambre.
    
    — Mais attends, ça presse pas ! lui fis-je remarquer.
    
    Elle ne répondit pas et ramassa les vêtements épars. Je sentis la jouissance qui montait en moi, sous la fellation magistrale de Nadia. Je sentis ce plaisir primaire, ancestral qui montait de mes tripes.
    
    — Oui ! Continue, oh Nadia. Nadia oui !
    
    Elle ressortit ma verge de sa bouche et j’explosai soudain sur mon ventre, en trois giclées de sperme épais, qui vinrent s’échouer sur ma peau. Cloué au lit par l’extase, je poussai un profond gémissement.
    
    — Voilà, fit mon amante en se relevant et en sautant hors du lit, là t’as une bonne raison d’aller prendre une douche !
    — Ah j’y crois pas, fis-je en me redressant un peu sur mon séant.
    
    Nadia sortit de la chambre en tortillant des fesses de façon comique et se précipita pour s’enfermer dans la salle de bains.
    
    — Moi d’abord !
    
    Épuisé, courbaturé, je me passai une main sur le visage : j’étais en sueur. Nivea s’était emparée d’un sac et ramassa les emballages vides, les bouts de papier qui traînaient.
    
    — Alors chéri, c’était bon ?
    — Oh la la, si tu savais…
    — Ouais, bah ...
    ... je sais, justement.
    
    Je m’assis au bord du lit en soupirant.
    
    — Bon, quoi, tu me fais une crise de jalousie ?
    — Non, pas du tout.
    
    Je haussai les épaules et me levai, pour m’étirer.
    
    — Tiens, attrape !
    
    Elle me lança des vêtements propres, avec un jean.
    
    — File, on va être en retard.
    — J’peux prendre ma douche avec elle ? T’es sûre que ça te dérange pas ?
    — J’en suis plus à ça près.
    
    Je la pris par le bras et la serrai dans mes bras.
    
    — Tu sais bien que c’est toi que j’aime, pas elle…
    
    Elle leva les yeux vers moi.
    
    — Ce que je sais, c’est qu’on s’est bien éclatés, qu’on a bien joui, et qu’il est temps de redescendre sur Terre, non ?
    
    Djamila savourait l’eau brûlante qui cascadait sur son corps. Rien de tel qu’une bonne douche après une journée harassante de travail, surtout par cette foutue chaleur. Seule dans les vestiaires du personnel, elle prit son temps, se savonnant partout, songeant qu’elle aurait bientôt à recommencer, de toute manière. Mais si elle aimait l’odeur épaisse du sang, elle haïssait l’odeur de la transpiration. Elle ne tolérait que celle de Fred. Après les meurtres, bien sûr. Elle coupa l’eau et s’empara d’une épaisse serviette blanche, dont elle s’enveloppa.
    
    Joe.
    
    Et sa copine.
    
    Et une autre aussi.
    
    Trois d’un coup.
    
    Sans pouvoir se contenir, elle se mit à rigoler convulsivement, et commença à se sécher tant bien que mal. Trois misérables vies sans intérêt qui allaient cesser sous peu. C’était fou ce que ça l’excitait. ...
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