1. Un fantasme, et puis quoi ?


    Datte: 17/09/2020, Catégories: f, h, fh, hplusag, Collègues / Travail Oral pénétratio, fdanus, Auteur: Lizbeth, Source: Revebebe

    ... émoussés. Parfois, il me citait, l’air de rien, ou me lançait un sourire, mais toujours dans la mesure. La conférence prit fin. Applaudissements, consécration, mais ça n’était pas le prof que je voulais, moi. Je fus surprise de le voir écourter la séance de questions : c’était un rituel qu’il appréciait, en principe. Alors qu’on annonçait le prochain intervenant, il se saisit de son vieux cartable en cuir et prit place sur la chaise vide à ma droite.
    
    — Je vais aller chercher les docs pour mon intervention de 11 h 30 et en profiter pour fumer une cigarette. Tu m’accompagnes ? On pourra causer, me glissa-t-il.
    
    Causer ? Il voulait causer ? De quoi est-ce qu’il pouvait bien vouloir causer ? J’avais envie de tout… sauf de causer. Je le suivis tout de même, curieuse.
    
    Il m’alluma une clope. Pendant son speech, je m’étais calmée. On accédait au labo depuis la coursive extérieure qui contournait le bâtiment de recherche. Il pleuvait toujours des trombes. Je m’appuyai à l’embrasure de la porte, frissonnante, en attendant qu’il sorte de la pièce.
    
    — Tu peux entrer, si tu en as envie… souffla-t-il si proche de moi que j’en sursautai.
    
    Et de nouveau son visage, ses lèvres, si près.
    
    — Tu as jamais rien eu à prendre ici, en fait ? lançai-je, faussement naïve, mais victime de son piège.
    
    Badinage. J’eus un sourire.
    
    — Tu me tends la perche pour un mauvais jeu de mots. Mais, si, il faut que je récupère un bouquin qu’on a édité il y a trois ans, termina-t-il en se dirigeant ...
    ... vers le fond de la pièce.
    
    Il recommençait. J’avance et je recule. Je te souffle le chaud et le froid.
    
    — Attends ! lançai-je. Tu es pire qu’une petite allumeuse en fait.
    
    Je fermai la porte vitrée et tirai son rideau. Lui s’était appuyé contre la table de réunion. Bras croisés. Moqueur tout de même.
    
    — Tu m’embrasses et tu te casses, commençai-je en m’avançant vers lui. Tu m’emmènes ici et tu la joues ingénu.
    
    J’avais terminé mes récriminations en enfonçant avec force un index dans son poitrail. Lentement, il ôta ses lunettes et se frotta les yeux. Puis il se leva, prit ma place, me poussa à prendre la sienne. C’était la seconde fois dans la journée que je me retrouvais coincée par ce sale type. Et ça me faisait un effet bœuf. Cette fois-ci, c’est seulement son bassin qu’il appuya contre mon entrejambe, alors que sa bouche s’approchait dangereusement de la mienne. Il tenait fermement mon visage entre ses mains.
    
    — Je plaide les torts partagés, commença-t-il. Ça fait bien dix ans que tu m’allumes, et que je n’y suis pas pour rien, je te l’avoue. Mais j’ai aussi remarqué que tu ne faisais pas que m’allumer.
    
    Son pouce glissa le long de ma lèvre inférieure. Ma mâchoire se relâchait. Il maintenait toujours son bassin en contact avec le mien. Encore, toujours, seulement son bassin.
    
    — Je n’ai rien loupé de ton orgasme sous la douche.
    
    J’entrouvris les lèvres et passai la langue sur son doigt, le mordillant à peine, faute de pouvoir dévorer sa bouche, et tout ce ...
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