Station Vaugirard
Datte: 14/09/2020,
Catégories:
Mûr,
Auteur: byDonatien, Source: Literotica
... Va-t-elle me donner congé? « Suivez-moi », dit-elle en ouvrant la porte.
Son appartement est modeste, mais bien en ordre et propre. Elle range son chariot le long d'un mur.
« Mettez-vous à l'aise », me dit-elle.
Qu'est-ce qui m'a alors pris. À quoi ai-je pensé. Nous n'avons échangé jusque là que quelques phrases banales. Et pourtant. Je me reconnais à peine. « Vous savez, lui dis-je, vous devriez faire preuve de prudence en invitant un homme à se mettre à l'aise. Dans les romans de gare, une dame qui dit à un homme de se mettre à l'aise l'invite à se mettre à poil. »
Je viens à peine de terminer ma phrase que je m'auto-inflige la plus sévère remontrance intellectuelle. « Non mais, quel abruti tu es », me dis-je. « Mufle, grossier crétin, goujat de la pire espèce », ajouté-je.
Je commençais à chercher les mots pour m'excuser et pour demander qu'on me laisse aller réfugier ma honte à l'extérieur quand elle me dit calmement « Mets-toi à l'aise. Mets-toi à poil. »
Je la regarde. Elle a un visage agréable, attendrissant. Un corps plutôt ordinaire, mais en rien repoussant. Et elle semble tellement sincère en formulant son invitation...
Je suis debout, face à elle, au milieu de son appartement. Sans hésiter, sans dire un mot, je retire ma chemise. Je me penche et dénoue les lacets de mes chaussures, que j'enlève. Je poursuis avec les chaussettes.
J'arrête un instant, histoire de lire la réaction dans les yeux de la dame. Je ne sais pas son nom. Je ne lis ...
... aucune réprobation dans son regard. Je crois même y déceler une petite flamme.
D'un geste résolu, je détache ma ceinture puis le bouton de mon pantalon. Je descends la fermeture éclair. Je glisse les pouces sous l'élastique de mon slip et, d'un geste décidé, descends le tout.
Je suis nu, face à elle. Il me semble qu'elle a un sourire de bonheur.
« Et maintenant, que dit le roman de gare? » me dit-elle, d'un ton mi-goguenard, mi-excité.
« Qu'il n'est pas juste que je sois seul à être à mon aise », répondis-je, avec une assurance nouvelle.
Un léger sourire apparaît sur ses lèvres. Sans dire un mot, sans cesser de sourire, elle retire ses chaussures, puis ses chaussettes. Elle dégrafe les boutons de sa blouse, qu'elle laisse tomber sur le plancher. Le pantalon la suit. Elle pivote pour me faire voir son dos. « Tu dégrafes mon soutien-gorge? » me dit-elle. Comme c'est ma propension à venir en aide qui m'a amené ici, je ne m'oppose pas et lui rends ce petit service -- tout en ma faveur, d'ailleurs. Elle se retourne face à moi, me faisant admirer une paire de seins affichant à peine les traces de la quarantaine.
Je m'avance vers elle pour déposer un long baiser sur ses lèvres, ce qui me permet d'être à portée de sa culotte. Doucement, je glisse les mains sous l'élastique et, rompant notre baiser, me penche pour finir de la dénuder.
« Tu me désires? » demande-t-elle avec, il me semble, un peu d'inquiétude dans la voix. Quelle question. Ma bite, qui commence à ...