1. Deux gouttes d'eau


    Datte: 18/04/2018, Catégories: ff, 2couples, jeunes, freresoeur, bain, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, facial, Oral 69, pénétratio, fsodo, hdanus, Partouze / Groupe Auteur: Ceboza, Source: Revebebe

    Arielle est ma sœur jumelle. Et bien plus encore. Depuis quelques temps notre complicité a pris un aspect nouveau, notre relation est plus fusionnelle que jamais. Nous avons franchi une frontière que je n’aurais jamais imaginé franchir. Nous sommes désormais amantes. Mais je ne ressens pas le malaise inhérent généralement à une situation incestueuse, elle non plus je crois. Tout cela est presque naturel, quand je la masturbe c’est comme si je me masturbais moi-même. Et quand elle me touche, elle se fait l’amour au travers de moi. Deux corps pour un plaisir unique…
    
    Mais tout n’a pas toujours été si simple entre nous.
    
    Pendant l’enfance nous étions inséparables. Elle était ma meilleure amie, et notre relation avait quelque chose d’exclusif. Nous n’étions pas très sociables et notre lien nous empêchait de nous faire des amis. Nous étions souvent seules toutes les deux. Nos parents essayaient au maximum de rompre cette habitude, nous inscrivant à des activités différentes. Au fil du temps nous nous sommes éloignées, mais la connexion était toujours là. Elle pleurait quand je me faisais mal, je souriais quand elle était heureuse.
    
    Puis, durant toute notre adolescence, de la gémellité je n’ai connu que les affres. Du moins, seuls les aspects négatifs de la situation ne m’apparaissaient. À cette étape de la vie où l’on cherche à se construire une identité proche, à sortir du lot, partager mon visage avec une autre m’était insupportable. Je portais ma sœur comme un fardeau, ...
    ... sa présence à mes côtés était ma croix, ma malédiction.
    
    Je la jalousais tout autant que je la méprisais. En effet, les hasards de la génétique nous ont amenées à partager le même œuf, mais nos physionomies bien que très semblables sont bien différentes. Je suis, je dois bien l’avouer, moins jolie qu’Arielle. Non pas que je sois laide, mais elle est très belle : ses traits sont fins, les miens sont plus grossiers, son visage est d’une symétrie quasi-parfaite, le mien ne l’est pas. Elle a, comme on l’a trop souvent entendu elle et moi, le visage d’un ange. C’était encore plus vrai dans l’enfance, quand nos cheveux étaient plus blonds.
    
    Le revers de cette médaille c’est qu’elle est de cette beauté que l’on dit froide, de celle qui fait passer les filles pour des crâneuses dans la cour de récréation de l’école primaire, des prétentieuses au collège, ou des coincées plus tard.
    
    Pour ma part je suis beaucoup plus expressive, plus volubile et devant le plus grand intérêt que suscitait ma sœur de prime abord j’ai toujours compensé par la volonté farouche de me faire remarquer. On parlait de moi comme d’une enfant turbulente et bavarde, d’une adolescente effrontée et allumeuse, de quelqu’un au franc parler. J’ai toujours su faire passer les messages. Le moyen que je maîtrise le mieux c’est mon regard. Mes grands yeux verts en amande trahissent toutes mes pensées, tous mes désirs et j’arrive à exprimer en un clignement de paupière plus de choses que beaucoup en un discours. En ...
«1234...13»