1. Baise-moi, chéri


    Datte: 12/09/2020, Catégories: fh, couple, amour, cérébral, BDSM / Fétichisme journal, amourpass, Auteur: Karine2x, Source: Revebebe

    ... nue sous ma robe. C’était devenu une sorte de rituel en souvenir de la fois où tu m’avais prise à la hussarde au fond du parking. Tu me savais offerte, prête à subir tes assauts. Le jeu était de savoir où tu allais me prendre. Tu n’avais qu’à m’écarter les jambes. Simple. Trop simple.
    
    Maintenant, je sais que le crissement de mes bas frottant sur mes cuisses bien serrées et la vision furtive de mes dentelles humides fait beaucoup plus pour ton taux d’adrénaline que de me savoir nue sous ma jupe.
    
    Je sais que l’attente fait partie du désir. Je dois te rendre fou en te faisant patienter… un peu.
    
    Je sais que je ne dois pas t’enlever le plaisir de m’effeuiller, de découvrir la transparence de mes dessous, de les écarter, de les faire glisser le long de mes longues cuisses gainées de noir… ou même de me les arracher.
    
    Tu aimes avoir l’impression de me violer. Cela augmente encore ta soif de mon corps.
    
    Donc des dessous tout simples.
    
    J’opte pour un petit shorty dentelles avec soutif assorti acheté dans les 10 € chez Monop. Quand je t’aurai amené au paroxysme de ton désir, chéri, tu pourras me l’arracher, aucune importance.
    
    22 heures
    
    Je prends la voiture, direction Roissy.
    
    La grande nouvelle que je vais t’annoncer va bouleverser notre vie. Je n’étais pas mûre, je t’ai fait attendre. Quatre ans depuis notre mariage ! Des petites frictions inévitables dues à nos caractères différents mais la certitude d’être faits l’un pour l’autre. Des concessions ...
    ... réciproques, des réconciliations de folie sur l’oreiller, un désir qui loin de s’émousser, se renforce à chacune de tes absences, une entente sexuelle qui dépasse tout ce que pouvait imaginer la petite fille hyper-coincée que j’étais il n’y a pas si longtemps. En résumé, des années de bonheur.
    
    Tu vas passer la porte de l’arrivée des passagers en traînant ta petite valise et tu vas me chercher des yeux. Comme à chaque fois, ton regard et ton sourire seront une caresse invisible. La chatte en émoi, je vais me jeter dans tes bras. Vais-je t’annoncer la nouvelle au milieu de la foule ? Non, ce n’est pas le lieu adéquat, je suis sûre de fondre en larmes.
    
    Tu vas me serrer, m’embrasser. Lovée contre toi, mon pubis collé au tien, ton bas-ventre va s’embraser. Tu devras attendre. C’est le jeu.
    
    En voiture, tu essayeras de poser une main sur mon genou et de remonter le long de mes bas pour arriver jusqu’à la peau nue de l’intérieur de mes cuisses. Je te repousserai gentiment.
    
    — Chéri, on a toute la nuit. Patiente.
    
    La porte de notre nid sous les toits une fois franchie, tu essayeras aussi de me plaquer contre le mur, de trousser ma petite robe, de caresser ton bien, ma chatte, la reine des chattes. Je me déroberai en riant.
    
    Tiendras-tu le temps de manger le petit plat que je t’ai préparé amoureusement ou vas-tu me culbuter de suite ? Pour ton plus grand plaisir, je ferai semblant de me débattre. Puis, vaincue, je m’agripperai à ton cou en te ceinturant de mes jambes, m’ouvrant en ...