1. Imbroglio


    Datte: 10/09/2020, Catégories: fh, couple, extracon, sf, Auteur: Domi Dupon, Source: Revebebe

    ... quelqu’un. Mû par un mauvais pressentiment, il grimpa à l’étage où se trouvait la chambre de la jeune fille. Il n’était venu qu’une fois chez elle et n’avait pas été plus loin que le salon. Il ignorait tout de l’agencement des pièces à l’étage. Il visita deux chambres avant de trouver celle de son amie. Celle-ci, allongée sur son lit, semblait dormir. Le soupir de soulagement qu’il poussa s’interrompit tout net à la vue sur la table de chevet d’une bouteille de Johnny Walker et de trois tubes de gardénal. Trois tubes ! De quoi occire n’importe qui !
    
    — Non ! Le cri jaillit de sa bouche sans qu’il puisse le contenir.
    
    Il l’empoigna par les épaules pour la secouer à l’instant, où réveillée pas son hurlement, elle se redressait vivement. Leurs fronts se heurtèrent violemment. Indifférent à la douleur, Jeremiah, tout en la serrant contre lui demanda :
    
    — Tu en as pris combien ?
    — Des cachetons ? Zéro, hoqueta-t-elle d’une voix où rires et pleurs se mêlaient. J’attendais la nuit. Si tu n’étais pas venu…
    — Mais je suis là.
    
    Soudain, il s’aperçut que ses mains étreignaient une peau nue et frissonnante. Deux seins bourgeonnants se pressaient contre sa poitrine. Jusqu’à cet instant, il n’avait accordé aucune importance à la tenue d’Anne. Or, elle était petite, minimaliste pour tout dire elle se composait uniquement d’une petite culotte en coton. Il avait beau connaître tactilement les moindres recoins, même les plus humides, du corps de sa dulcinée, il ne l’avait jamais ...
    ... vue aussi peu vêtue. Pour être amoureux, il n’en était pas moins homme. Son sexe s’était redressé et avait du mal à rester enfermé. Surtout que la jeune femme l’embrassait à pleine bouche, ses mains entreprenantes remontant son pull et, se glissant sous son maillot de corps, pétrissaient son dos luisant de transpiration. Elle interrompit son baiser.
    
    — Tu as couru ?
    — Quand j’ai eu ta lettre, j’ai eu très peur. J’ai cru que…
    — Chut, mon chéri, lui dit-elle le doigt sur les lèvres pour le faire taire ! Ça n’a plus d’importance. Tu es là alors embrasse-moi. Embrase-moi.
    — Et ta gouvernante ?
    — On s’en fout ! Je ne veux plus qu’on se cache plus ! À moins que tu ne m’aimes pas !
    
    Pour toute réponse, il s’empara de sa bouche, de ses seins. Anne s’attaqua à sa braguette et en fit jaillir un membre au garde à vous. En se tortillant, elle se débarrassa de sa culotte en coton. S’écartant du garçon, elle s’exclama :
    
    — C’est aujourd’hui que je le perds. Je parle de mon pucelage. Tu l’as deviné, j’espère, paraphrasa-t-elle une de leur chanson favorite longtemps censurée.
    — Tu veux vraiment ?
    — Est-ce que tu m’aimes ?
    — Alors pas à la va-vite. Je veux t’aimer à mon idée.
    
    Le jeune homme sauta du lit, se déshabilla entièrement.
    
    — T’es beau mec quand même ! Bien plus viril que ton apparence le laisse supposer.
    
    Depuis qu’un de ses flirts lui avait dit qu’il ressemblait à Bob Dylan, il cultivait cette image, notamment au niveau de la coiffure. À la minute présente, Anne ...
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