1. Le patron de mon mari, version 2, partie 1


    Datte: 09/09/2020, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: July2, Source: Hds

    ... derrière la boîte à outils et le mets dans le coffre.
    
    Quand j’arrive sur le parking, Thomas est adossé à la porte de la réserve du magasin.
    
    - Tu as pris la bonne décision, me dit-il en ouvrant la porte.
    
    - En même temps je n’ai pas vraiment eu le choix.
    
    - Je t’attends là.
    
    Quand je vois la robe qu’il m’a amenée, je n’en reviens pas. Elle est splendide. Jamais je n’aurais pu m’offrir une telle tenue. Je l’enfile, ainsi que les escarpins qui vont avec. Je me maquille rapidement et me recoiffe.
    
    - Tu es très jolie, me dit-il quand je le rejoins à côté de la voiture.
    
    - Tu n’avais pas besoin de dépenser une telle somme.
    
    - J’aime les belles choses. Et cela peut te paraître excessif, mais pour moi ce n’est rien.
    
    Et tiens, prends toi ça dans les dents, j’ai de l’argent, toi pas. C’est d’ailleurs pour ça pour que je me retrouve dans cette situation.
    
    - Et sinon, je peux en savoir plus sur ce dîner ?
    
    - On va manger dans un restaurant italien étoilé. Avec mes parents.
    
    - Quoi ? Je manque de m’étrangler. C’est une blague.
    
    - Absolument pas. Ça fait des mois que je n’ai pas vu mes parents. Et ma mère a du mal à accepter que son fils unique ne veuille pas se caser. Alors il y a quelques temps je lui ai dit que j’avais quelqu’un. Et elle veut absolument la rencontrer.
    
    - Et pourquoi moi ?
    
    - Parce que tu es une fille bien. Une fille normale.
    
    - Merci… quel compliment, dis-je, ironique.
    
    - Ce n’est pas péjoratif, au contraire. Tu es une jolie ...
    ... fille, mais pas une bimbo poufiasse. Tu es quelqu’un avec un travail respectable, pas une fille qui court après un mec pour son pognon.
    
    - Et pourquoi tu veux pas te caser ?
    
    - Parce que de 1, j’ai pas le temps de m’investir dans une relation. Avec le magasin j’ai énormément de boulot. Et de 2, j’attire que des bimbos poufiasses qui courent après un mec pour son pognon.
    
    - En même temps, quand on est un con arrogant, prétentieux, râleur, capricieux et j’en passe, faut pas s’étonner de n’attirer que ce genre de femmes. Les autres sont assez intelligentes pour savoir qu’il vaut mieux éviter les mecs comme toi.
    
    - Je vois que tu manies assez bien l’art du compliment toi aussi, merci.
    
    - Mais de rien. Et c’est totalement péjoratif…
    
    Il se rabat sur une voie de bus et pile.
    
    - Stop, je sais que tu me détestes, que tu n’as pas envie d’être là… mais est-ce qu’on peut faire un tout petit effort le temps de ce putain repas ? Je te demande pas de m’apprécier, mais s’il te plaît, j’aimerais bien qu’on ne se prenne pas la tête.
    
    J’aquiesce d’un hochement de tête et il redémarre.
    
    - Sois toi-même. Oublie juste que tu es mariée et fais comme si tu avais l’habitude de train de vie. J’ai dit à mes parents que tu avais une petite fille d’une précédente union et que tu étais secrétaire dans un cabinet comptable. Je pense pas qu’elle te pose plus de questions que ça. Et au pire, brode, je te suis.
    
    Mais qu’est-ce qui m’a pris de m’embarquer dans cette histoire ? Et si je croise ...
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